Le Centre sportif des FAR a connu des heures fiévreuses la semaine dernière. Une délégation militaire tanzanienne, mais aussi des officiers, dont un lieutenant, payent un lourd tribut avec des tablettes, des ordinateurs voire des téléphones portables hors de prix qui disparaissent dans les chambres qu’ils occupent.
L'histoire, évoquée par le quotidien Assabah dans son édition du 4 avril, concerne un entraîneur sportif militaire qui a fait mauvaise œuvre avec ses doigts. Six victimes se sont fait subtiliser du matériel informatique et ont été dépouillées à plusieurs reprises dans les locaux du centre. Tandis qu’une délégation qui se préparait à aller au Qatar se montrait placide et calme, trois militaires tanzaniens remuent le monde autour d’eux. Les victimes, que le quotidien arabophone a pris soin d'énumérer, sont au nombre de six.
Une plainte a été déposée par trois militaires tanzaniens avant de s’assurer de l'identité de l’auteur des méfaits commis. Il a été incarcéré à la prison de Salé. L’exécution des vols de celui-ci témoigne cependant de quelque savoir-faire et quelque habileté. Mais à quoi bon dépenser si peu dignement ce que l’on avait de justesse et de talent ?
Les services de la gendarmerie de Salé ont déféré le suspect, qui, après avoir commis ses forfaits, sortait de l’établissement sans être inquiété. Il agissait librement et accomplissait ses larcins sans que personne n'en soit instruit. Il aurait par la suite vendu le butin à des commerçants à Rabat et à Fès. Des transactions qui lui ont apporté des sommes considérables. Dans la foulée, quelques objets dérobés ont été récupérés par la police.
Selon la délégation tanzanienne, quelques appareils contiendraient des détails confidentiels et des informations classées. La police cherche actuellement à mettre la main sur un portable contenant lui aussi des données importantes pour son propriétaire.
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