Après avoir décroché l’organisation de la 12e édition des Jeux africains en 2019, suite au désistement de la Guinée équatoriale, le Maroc va se pencher sur les détails du cahier des charges pour réussir ces jeux qualificatifs aux JO de 2020 à Tokyo.
Selon Al Massae du 3 août, le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, rencontrera à partir du 13 août une délégation de représentants de l’Union africaine et de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA).
L’objectif de cette rencontre est de discuter des aspects organisationnels de la compétition, ainsi que la désignation de la ville qui accueillera ces jeux qui se dérouleront durant les derniers mois de l’année prochaine.
Parallèlement, l’ACNOA organisera une série de rencontres avec le président du Comité international olympique, Thomas Bach, pour programmer un maximum de compétitions qualificatives aux JO de 2020 à Tokyo.
Bien que le cahier des charges soit trop lourd pour organiser cette rendez-vous qui accueillera 5000 sportifs, le ministre Talbi Alami a tenu à rassurer quant à la capacité du Maroc, en termes d’infrastructure et de savoir-faire, à relever ce défi.
Sur le plan politique, le Maroc est également gagnant puisque l’organisation des Jeux africains, qui a lieu chaque quatre ans, est passée du giron de l’Union africaine à celui de l’ACNOA, qui ne comprend que les pays membres du CIO et des fédérations sportives internationales, et écarte de facto les entités fantoches.