Sandro Rosell, ancien président du Barça sera présenté, le 25 février prochain, devant un tribunal, pour blanchiment d’argent, essentiellement lié à la vente des droits télévisés de matches de l’équipe du Brésil.
Il s’agit, en fait, de blanchiment de capitaux dans des entreprises liées aux droits à l'image de la seleçao. Il fut un temps où Sandro Rosell était l’un des dirigeants de la branche brésilienne de Nike. Spécialiste du marketing sportif, l’accusé était également derrière le contrat entre le Barça et l'équipementier américain.
Selon l’enquête, 15 millions d’euros provenant de commissions illégales, en relation avec la vente de ces droits télévisés, ont été versés sur des comptes de Sandro Rosell et de son épouse en Espagne et en Andorre. La justice soutient que sur cette somme, l’accusé aurait perçu 6,58 millions d’euros, alors que Ricardo Teixeira, ex-président de la Fédération brésilienne (CBF) en aurait reçu 8,4.
Par ailleurs cinq autres millions d’euros, liés à un contrat de sponsoring entre l’équipe du Brésil et Nike, auraient été versés sur un autre compte de Rosell en Andorre.
L’ancien patron des Blaugrana se trouve dans de beaux draps. Le parquet réclame une dizaine d’années de prison à son encontre, assortie d’une amende de 59 millions d’euros.
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