C’est la semaine portes ouvertes aux licenciement des entraîneurs au Maroc. Après Hubert Velud et Abdeluwahid Benhesain, respectivement remerciés par le Difaâ D’El Jadida et le Moghreb de Tétouan, c’est au tour de Reda Hakam, coach de la Renaissance Ezzmamra de connaître le même sort.
Mais si les décisions du DHJ et du MAT restent compréhensibles après les échecs à répétition des deux clubs en Botola, le choix de se séparer de Hakam est, elle, moins logique.
La direction du CRKZ prétend que cette éviction est dûe aux mauvais résultats de leur équipe en Botola 2.
Cependant, le club fondé en 1977 est invaincu depuis le début de cet exercice 2018-2019 et occupe la tête du classement avec 37 points, à 6 longueurs de son premier poursuivant, le Raja de Beni Mellal. Sous les commandes de Hakam, la Renaissance Ezzmamra a remporté 9 victoires et enregistré 10 nuls.
À titre d’exemple, toutes proportions gardées bien sûr, c’est comme si le PSG ou la Juventus viraient Thomas Tuchel et Massimiliano Allegri pour mauvais résultats, alors qu’ils dominent largement leurs championnats respectifs.