Benzarti peut-il sauver le WAC?

Pour remplacer René Girard, Said Naciri n’a semble-t-il pas trop réfléchi. Le nom de Faouzi Benzarti circulait dans les coulisses avant même le départ officiel du technicien français. Le Wydad est en crise et il y a urgence pour l'un des plus grands clubs du continent.

Libre depuis son limogeage par la fédération tunisienne de football, Faouzi Benzarti cherche, lui aussi, à relancer sa carrière et à faire oublier son mauvais passage chez les Aigles de Carthage. 

S'il l'accepte, la mission de Faouzi Benzarti ne sera pas facile. Il doit redresser la barre d’un club qui traverse une crise sportive conséquente, marquée par des éliminations rapprochées, en Ligue des Champions, en Coupe arabe et en Coupe du Trône. Sans oublier une dernière place en championnat. Au Wydad, la pression est grande et le public exigeant, Benzarti est habitué à ce type de contexte.

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Pour aider le club casablancais à relever la tête, Benzarti va devoir bien négocier le prochain mercato pour renforcer son équipe. Les transferts de l'été n'ont pas apporté les plus-values attendues. 

Mais avant cela, il a du pain sur la planche. Le groupe de joueurs est malade et se pose des questions. Certains sont black-listés sans raisons objectives et Naciri multiplie les ingérences dans la travail des techniciens. Le nouvel entraîneur doit marquer son territoire et choisir rapidement avec qui travailler.

Le Tunisien va devoir soigner les têtes pour repartir de l'avant. Il peut s'appuyer sur le manager général du Wydad, Noël Tosi, fin psychologue apprécié des joueurs. Puis il va falloir enfin décoler en Botola avant de retrouver la Ligue des Champions avec des ambitions. Car pour le moment les Rouges casablancais sont loin du compte...