Affaibli par la maladie, l’ex-entraineur de l’équipe nationale et du Raja s’est éclipsé les dernières années de sa vie, se contentant de fréquenter un cercle restreint d’amis, dont des Marocains, révèle Al Massae du 25 avril. Les hommages rendus à Henri Michel ne doivent pas occulter les moments difficiles qu’il a vécus au Maroc.
Pour rappel, Henri Michel a échoué dans la qualification du Maroc lors de la CAN 1995. En 1998, il s’incline devant les Bafana Bafana lors de la CAN 1998 qui a eu lieu au Burkina Faso. S’il a été l’artisan de la formation qui a fait un excellent parcours lors de la Coupe du monde de 1998, il sera démis de l’équipe nationale en 2008, une année après son retour, en raison de son élimination précoce de la CAN organisée au Ghana.
En réalité, c’est son franc-parler qui va le perdre. Après la débâcle du Ghana, il déclare devant la presse médusée que la sélection marocaine manque de bons joueurs et de grinta. Il ajoute que depuis 1998, il n’avait remarqué aucune évolution dans le football marocain. La déclaration de trop qui va précipiter le départ du technicien français et déclencher la colère des médias et des responsables du football marocain.
Il revient par la suite à la tête du Raja, qu’il quittera quelques semaines après sa nomination. Mais l’histoire retiendra que c’est avec les Verts qu'il vivra ses meilleures années au Maroc. En 2003, le Raja remporte la Coupe de la CAF en s’imposant face aux Camerounais de Coton sport Garoua (2-0). C’était le dernier titre continental des verts. Aujourd’hui, il est rentré dans le panthéon des entraineurs du Raja, comme Oscar Fullone.