“J’ai mis un stop définitif en 2014. Une génération arrive. Elle a gagné avec brio la dernière CAN. C’est à elle de briller, sans moi”, a déclaré le quadruple Ballon d’or africain. Une décision qui ne devrait pas changer, même si l’intéressé est sollicité par le président de la République ou si une campagne médiatique pousse dans ce sens.
“Je serai dans les tribunes. Je donnerai des conseils. Mais je ne prendrai pas la place d’un jeune qui rêve de donner des titres au Cameroun. J’ai offert 17 ans de ma carrière à ce beau pays. J’ai donné tout ce que j’avais dans le cœur, le ventre, les jambes”, précise le joueur de Konyaspor en Turquie, tout en confirmant qu’il a bel et bien servi de facilitateur entre la Confédération africaine de football (CAF) et l’Etat camerounais pour la CAN 2019.
Une bonne génération de joueurs
Son hyperactivité en coulisses a fait naitre les rumeurs sur son désir de revenir en sélection nationale pour jouer la CAN 2019. Pour Eto’o, le Cameroun dispose notamment d’une bonne génération de joueurs au poste d’attaquant.
Et le joueur de citer Vincent Aboubakar (FC Porto), Eric-Maxim Choupo Moting (Stoke City), Clinton Njie (Marseille), etc. Samuel Eto’o a aussi saisi l’occasion pour, une fois de plus, prendre ses distances avec la politique. “Je ne suis pas un politicien (…) ce n’est pas mon rêve. Depuis longtemps, via ma fondation et avec mon argent, je m’engage pour la réussite de l’Afrique”, affirme le joueur. Le compteur d’Eto’o devrait donc rester définitivement bloqué à 117 sélections avec le Cameroun, pour 56 buts marqués et deux CAN remportées.