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Ce qu'il faut retenir des Lions de l'Atlas

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Que faut-il retenir des prestations des Lions de l'atlas au Mondial? Si le bilan comptable a rapidement sanctionné l'équipe d'Hervé Renard, tout n'est pas à jeter dans la production globale des joueurs marocains.

Les deux défaites du premier tour ont enterré les Lions de l'Atlas. Malgré l' élimination, le Maroc a fourni deux bonnes prestations contre le Portugal et l'Espagne, deux cadors du football mondial. Quels sont les éléments positifs et négatifs de cette campagne russe des hommes de Renard?
 
Les points positifs:
De ce Maroc version 2018, on retiendra que certains jeunes joueurs sont sortis de leur coquille: c'est le cas d'Amine Harit et d'Achraf Hakimi. Le joueur de Schalke 04, titularisé dans le premier match contre l'Iran, fut l'une des rares satisfactions chez les Lions de l'Atlas dans le match initial. Désigné homme du match il n'a malheureusement démarré contre le portugal. Quant à Achraf Hakimi, il a démontré dans une grande compétition que le maroc peut compter sur lui. Sa tonicité et son engagement son un gage pour l'avenir.Afin de poursuivre sa progression, celui qui appartient au Real Madrid sera prêté la saison prochaine. Le profil des candidats pour l'accueillir a évolué durant le Mondial. Il est aujourd'hui question du Borussia Dortmund.

Nordin Amrabat a été l’un des meilleurs joueurs du groupe B. Touché a la tête lors du premier match contre l’Iran, le gladiator marocain a poursuivi la compétition contre le Portugal avec un casque de protection. Et il s’est particulièrement illustré lors de ce duel. Le joueur de Léganes a aussi été très en vue contre l'Espagne. Présent dans les points chauds il n'a pas hésité à défier ses adversaires du championnat espagnol Ramos et Piqué. Il est le symbole de la révolte marocaine. Reste à savoir si à 31 ans, le natif des Pays-Bas va poursuivre sa carrière internationale jusqu'à la CAN 2019. en tout cas il la profil du parfait leader.

Les Lions de l'Atlas ont montré un visage séduisant lorsqu'ils ont affronté les deux favoris du groupe. La rencontre face au Portugal représentait le dernier espoir de qualification. Alors les coéquipiers de Ziyech ont tout donné. Puis contre l'Espagne, alors qu'ils auraient pu "lâcher" le match, ils ont porté fièrement les couleurs du Royaume jusqu'à faire vaciller la Roja dont l'égalisation est un miracle fabriqué. On peut en conclure que lorsqu'ils sont au pied du mur, et que l'honneur du drapeau est en jeu, les Lions de l'Atlas répondent présent.

Les points négatifs :
Le Maroc est tombé dans le groupe le plus relevé de ce Mondial avec le champion d'Europe en titre le Portugal, et le champion du monde 2010, favori en 2018, l’Espagne. Il n'y a donc pas de honte à être éliminé. Mais quelques éléments ont précipité la chute.

En football il est nécessaire de marquer pour gagner et les Lions ont failli dans la finition face à l'Iran. Alors que le Maroc revenait en Coupe du Monde après 20 ans d'absence, les joueurs de Renard se sont cassé les dents sur le mur iranien. en jettant toutes leurs forces dans les 20 premières minutes sans concrétiser, ils se sont épuisés mentalement, et ont fini par encaisser un but gag.

Face au Portugal, pas de but non plus. Si Khalid Boutaïb a marqué contre l'Espagne, l'ex-strasbourgeois n'est pas un goleador patenté. En-Nesyri s'est aussi distingué par son coup de tête victorieux contre Sergio Ramos mais au final les Lions n'auront inscrit que 2 buts en 3 matches C'est insuffisant. Surtout lorsque la défense est friable.

Après des qualifications parfaites sur ce point (zéro but encaissé) la défense du Maroc a montré ses limites en Russie. 4 buts encaissés dont 3 sur coups de pied arrêtés. Quand on conaît leur importance à très haut niveau, ne pas être performant dans ce domaine est une tare. Les coéquipiers manquent de concentration, un phénomène déjà entrevu contre la Serbie en amical en mars, mais sans conséquences. Les coéquipiers de Benatia sont bons dans les duels en mouvement, moins sur phases arrêtées. À leur décharge, les joueurs de Renard ont été blousés par les Espagnols et l'arbitre sur l'égalisation de Iago Aspas. Le bilan aurait pu être pire sans les nombreuses parades de Munir Mohamedi, une des rares satisfactions marocaines de ce Mondial 2018.

Par Mehdi Damou

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