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Et si le Maroc était bien l'hôte de la CAN 2019?

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Kiosque360. Alors que l’Afrique du Sud impose des conditions financières jugées irrecevables par la CAF, et que l’Égypte est embourbée dans le risque sécuritaire, le Maroc peut finalement être le meilleur compromis pour organiser la CAN 2019. Les détails.

La CAF est dans une mauvaise posture puisque les dossiers de candidature de l’Egypte et de l’Afrique du Sud pour l’organisation de la CAN 2019 sont très fragiles. Selon le quotidien Assabah du 2 janvier, le dossier du pays de Nelson Mandela est jugé irrecevable en raison des conditions financières exigées par ce pays pour organiser la compétition.

En effet, l’Afrique du Sud veut imposer à la CAF de la faire bénéficier des revenus de la billetterie et des droits TV pour compenser le coût d’organisation de cette compétition. Des conditions refusées illico par Ahmad Ahmad.

Quant à l’Egypte, si le pays à l’avantage d’avoir de bonnes infrastructures sportives, plusieurs problèmes risquent de plomber sa candidature. Selon Assabah, les inspecteurs de la CAF se sont étonnés de l’organisation de certains matchs du championnat égyptien à huis clos, tandis que pour d’autres rencontres, le nombre des supporters a été limité par les autorités. Et pour cause, le pays baigne dans une tension sécuritaire et l’instabilité liée à la présence de groupuscules terroristes, ce qui accentue le risque de rejet du dossier égyptien.

Le quotidien Al Massae du 2 janvier révèle, pour sa part, qu’il existe des divergences entre les membres de la fédération égyptienne de football. Parmi eux, Karam Kourdi a déclaré à une chaîne de télévision que les chances de l’Egypte pour organiser la compétition fondent comment neige en raison des problèmes liés à l’insécurité, et qui poussent les supporters à déserter les stades.

Les propos de Karam Kourdi ont soulevé une vive polémique au Caire, à tel point que le ministre de la Jeunesse et des sports, Achraf Sabihi, a déclaré: «L’Egypte est capable d’organiser la CAN 2019, à partir de maintenant s’il le faut».

Au vu de ces nouveaux développements, le nom du Maroc est revenu en force, puisque le royaume pourrait saisir à nouveau sa chance si les dossiers des deux pays candidats sont rejetés.

En attendant, la réfection des plus grands stades marocains va bon train.

 

Par Ismail El Fassi

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