Prêts à tout pour venir jouer en Europe, certains jeunes talents, souvent mineurs, deviennent les proies de faux intermédiaires sportifs ou de réseaux de recruteurs qui les abandonnent au premier échec. Les auteurs mettent en lumière la complicité de grands clubs européens et le laxisme des instances du football mondiales.
Les jeunes victimes de ses «intermédiaires» payent des sommes inimaginables (3.000 à 4.500 euros environ), censés leur donner droit à un voyage en Espagne, en France ou à un essai en Serie A. Lequel n’aura évidemment jamais lieu.
Les deux confrères français ont dorénavant remué le couteau dans la plaie en relevant les réelles questions concernant le rôle des clubs européens dans ce cycle… De leur point de vue, ces clubs sont à l’origine de ce trafic et conduisent à "un esclavage moderne de footballeurs africains".