Le sélectionneur Hervé Renard semble heureux et épanoui au Maroc. Dans une interview publiée sur le site du magazine Jeune Afrique, le 19 janvier, il tire un bilan positif de son parcours avec les Lions de l’Atlas, même s’il reste amer quant à la performance de la sélection au Mondial de Russie.
«J’ai aussi la chance d’avoir un staff technique et médical de qualité et aussi de très bons joueurs. Cela aide pour atteindre les objectifs. Même si, en Russie, je persiste et je signe, on devait se qualifier pour les huitièmes de finale», a-t-il déclaré.
Mais c’est probablement la non-candidature du Maroc à l’organisation de la CAN 2019 qui l’a déçu le plus, vu qu’il ambitionnait secrètement de remporter un autre sacre, ici au royaume, profitant de la ferveur populaire.
«Quand j’ai appris que la CAN n’aurait pas lieu au Cameroun, j’ai pensé que le Maroc était un des rares pays africains à pouvoir organiser dans d’excellentes conditions un tournoi à vingt-quatre, car il y a tout ce qu’il faut dans le Royaume. Finalement, le Maroc n’a pas été candidat. J’ai bien sûr été déçu, car une CAN au Maroc, cela aurait été fantastique», regrette-t-il.
Même si le Maroc n’organise pas la compétition, l’ambition de Renard de la remporter reste intacte, tout en modérant son enthousiasme en qualifiant le Maroc de «gros outsider», et donne l’Égypte et le Sénégal comme favoris. «On va affronter des équipes très motivées. On ne sera pas chez nous, et on sait qu’à l’extérieur, c’est toujours plus compliqué. On en saura un peu plus, après le tirage au sort de la phase finale, le 9 avril prochain», a déclaré le technicien français.