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Histoire du Mondial: onze joueurs sans scrupules

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Pour de nombreux joueurs, tous les moyens sont bons pour sauver un résultat, gagner du temps ou mettre un adversaire hors d'état de nuire. Libération propose un onze des plus grands "salopards" de l'histoire du Mondial.

Pour certains, tous les moyens sont bons pour aller plus loin en Coupe du Monde. Gestes très limites ou pétage de plombs...Voici le onze des joueurs qui ont autant surpris que choqué lors de précédentes éditions du tournoi mondial, tel que le propose de quotidien français Libération.

Un gardien dentiste

Le gardien allemand Harald Schumacher se fait remarquer lors de la demi-finale du Mondial 1982 face à la France (3-3, 5 tirs au but à 4). Il percute violemment le défenseur français Patrick Battiston, hors de sa surface et lui fait perdre quelques dents. Résultat? Pas de coup franc et le portier joue même le reste du match. Il sera tout de même rattrapé par le destin avec deux défaites consécutives en finale (1982 et 1986).

"La Bataille de Nuremberg"

Le huitième de finale du Mondial 2006 qui oppose le Portugal aux Pays-Bas reste également mémorable pour ses scènes violentes. Seize cartons jaunes et quatre rouges seront distribués ce soir-là par l’arbitre russe Valentin Ivanov. Khalid Boulahrouz tacle CR7 à la cuisse avant d’asséner un violent coup de coude à Luis Figo. Deco est ensuite averti pour un tacle en retard sur John Heitinga et pour avoir pris le ballon de la main devant Philip Cocu.

Nigel de Jong, le karatéka

Le tacle du milieu défensif néerlandais Nigel de Jong sur Xabi Alonso en finale de la Coupe du Monde 2010 est aussi un souvenir impérissable. Il est simplement averti par l’arbitre de la partie, mais de nombreux gestes d’humeur s’en suivront lors de ce match. Les Pays-Bas repartent avec neuf cartons jaunes et un rouge contre cinq jaunes pour la Roja.

Materazzi-Cannavaro, bourreaux de la France

Plein de ruse, la paire défensive italienne, Marco Materazzi-Fabio Cannavaro, a porté l’Italie jusqu’au sacre au Mondial 2006 contre la France. Cannavaro donne le ton avec un terrible tacle sur Thierry Henry à la première minute de la finale. Il n’est pas averti. Materazzi provoque ensuite Zinédine Zidane, la star des Bleus et conduit à son exclusion après avoir reçu un terrible coup de tête. Sans être averti, bien sûr.

Un oscar pour Slaven Bilic

La France a cru au pire en demi-finale de la Coupe du Monde 1998, face à la Croatie, lorsque Laurent Blanc est expulsé après avoir légèrement touché Slaven Bilić au visage. Bon comédien, ce dernier se roule par terre. Les Bleus, s’imposent tout de même (2-1) mais Blanc est privé de la glorieuse finale de cette édition.

Roy Keane, le sanguin

L’Irlandais Roy Keane a copieusement insulté son sélectionneur Mick McCarthy, entrainant son exclusion du Mondial 2002. "Tu n’étais qu’un joueur de merde, tu es encore pire comme sélectionneur. Manager de merde. Va te faire f*****, et ta Coupe du monde avec!", avait alors lancé l’ancien milieu défensif de Man United au coach. Roy Keane s'était auparavant fait remarquer en mettant, d'un tacle violent, un terme à la carrière du Norvégien Alf-Inge Håland (Manchester City), en Premier League.

Zidane voit rouge…deux fois

Seul le Camerounais Rigobert Song (1994 et 1998) et Zinedine Zidane ont été exclus de matchs de la Coupe du Monde à deux reprises. Zizou a d’abord pris deux matchs de suspension en 1998 pour avoir marché sur le Saoudien Fuad Amin et finit dramatiquement sa carrière en 2006 avec un coup de boule en pleine poitrine de Materazzi.

"La main de dieu" de Maradona

Maradona est peut-être à l’origine de l’introduction du très contesté arbitrage vidéo en Coupe du Monde, lui qui a assommé l’Angleterre (2-1) en quarts de finale de la Coupe du Monde 1986 d'un but avec sa fameuse "main de dieu". Une main volontaire et validée. El Pibe de Oro se fera aussi remarquer quatre ans plus tôt en donnant un terrible coup dans le ventre au Brésilien Batista.

Luis Suárez, un vrai fauve

Luis Suarez, s’est aussi fait remarquer lors des deux dernières éditions de la Coupe du Monde. En 2010, il détourne une frappe ghanéenne d’une main volontaire et se fait expulser, mais derrière, Asamoah Gyan rate son penalty et la Celeste file en demi-finale (1-1, 4-2 tab). Le numéro 9 uruguayen défraie de nouveau la chronique en 2014 en mordant l’épaule du défenseur italien Giorgio Chiellini. Il s’en sort indemne dans un premier temps et l’Uruguay passe en huitième de finale (1-0). Il écopera plus tard d’une terrible sanction: neuf matchs et quatre mois de suspension.

Par Oumeïma Er-rafay

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