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Le foot espagnol flingue ses adversaires

Javier Tebas, président de la Liga espagnole (LFP). © Copyright : DR
Le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, a tiré à boulets rouges sur le PSG, la Juve mais également Manchester City. Il les accusent de truquer le marché de transferts et dénonce leurs dirigeants fortunés.

Dans une interview accordée au journal ABC, Javier Tebas, a de nouveau flingué le Paris Saint-Germain mais également Manchester City et la Juventus de Turin. Le président de la ligue espagnole dénonce les magouilles des dirigeants fortunés de ces clubs qui "truquent le marché des transferts." 

"Nous devons nous demander pourquoi certains clubs d'État gonflent le marché en prenant des joueurs. (...) Je parle du PSG, mais aussi de la Juventus avec la signature de Cristiano Ronaldo ou de l'Inter Milan, qui n'a pas d'argent mais qui offre ensuite une fortune à Luka Modric. Le transfert de Neymar au PSG est un trucage. Le PSG lui-même est un ensemble de trucages, comme Manchester City.  Cela génère des circonstances qui déstabilisent le marché et les médias. Les supporters espagnols doivent s'en rendre compte."

Javier Tebas met en garde le monde du football contre les méthodes des dirigeants visés, et estime que "le Real Madrid, Barcelone ou le Bayern, qui n'ont ni États ni mécènes derrière eux, ne peuvent pas suivre, et vont donc perdre de la valeur, car les autres trichent."

Tebas poursuit sa croisade conte le Paris Saint-Germain en déclarant: "Vous ne pouvez pas injecter de l'argent à perte simplement parce que vous êtes riche et que votre État du Qatar veut une équipe de football et gagner la Ligue des champions, comme ce qui se passe avec le PSG". 

Afin de rétablir l'équilibre qu'il souhaite, le patron du football espagnol appelle l’UEFA à réglementer le système financier puisqu’il estime que l’industrie du football européen est en danger. C'est son avis.

Pour rappel, les grands d'Espagne ont longtemps profité des largesses du fisc local pour continuer à acheter les stars du football malgré des déficits colossaux. Aujourd'hui, d'autres clubs sont entrés dans la danse avec des moyens supérieurs, presque illimités, d'où la colère des dirigeants espagnols qui manquent cruellement de fair-play...

Par Kebir Bhyer

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