Bousculades, mouvements de foule dans les gradins, ambiance de tension autour de l’aire de jeu, spectateurs trop nombreux, un mort et plusieurs blessés. De Bakau à Madagascar le pire a bien eu lieu ce week-end lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations. Un bilan désastreux qui interpelle sur la sécurité dans et autour des stades.
Dimanche avant avant même le coup d’envoi de la rencontre entre Madagascar et le Sénégal une personne est morte piétinée par la foule et 37 ont été blessées lors d’une bousculade à l’entrée du stade de la capitale malgache.
A Banjul, le match entre la Gambie et l’Algérie a failli ne pas être joué pour les mêmes raisons. Les supporters des Scorpions étaient trop nombreux. Conséquence, beaucoup d’entre eux ont envahi la pelouse de l’Indépendance Stadium de Bakau avant la rencontre. Il aura fallu l’intervention de l’armée et de la police pour permettre à une partie de football de se dérouler. Navrant pour l’Afrique du 21e siècle.
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Depuis des décennies la CAF n’a cessé de ressasser que la sécurité dans les stades est une préoccupation majeure voire une priorité, sans pour autant avoir un projet permettant concrètement de faire valoir la sécurité et la quiétude dans les stades africains.
Malheureusement en Afrique, les événements de ce genre sont fréquents. Il est ici question de dysfonctionnements récurrents au niveau de l’organisation, d’infrastructures défaillantes, incapables d’accueillir les fans dans des conditions optimales.
Hormis dans quelques rares pays du continent, l’insécurité prédomine. La situation devient de plus en plus préoccupante et c’est le moment où jamais de repenser la sécurité pour ne plus vivre des drames comme celui de Madagascar. Ahmad Ahmad, le malgache président de la CAF, sait ce qu'il doit faire. et sans tarder!