“Nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça”. Avant le quart de finale de Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain et Chelsea en 2015, les supporters londoniens avaient entonné ce chant dans le métro de la capitale française à l’encontre de Souleymane Sylla, un père de famille franco-mauritanien qu’ils avaient empêché de rentrer dans la rame. Un acte raciste, qui avait valu des peines de prison, avec sursis, à ses auteurs.
Cependant, ce n’est pas la première fois que les fans des Blues se font remarquer par des actes similaires. En 2017, ces derniers ont lancé des chants antisémites envers les fans de Tottenham, considéré comme un “club juif”.
Suite à ces incidents répétitifs, les dirigeants des Blues ont décidé d’agir. “Si vous bannissez les gens, vous ne changerez jamais leur comportement, explique au Sun Bruce Buck, le président de Chelsea. Maintenant, on leur dit: Vous avez fait quelque chose de mal, et vous avez le choix. On peut vous bannir ou vous pouvez passer du temps avec nos agents de la diversité à Auschwitz, pour comprendre ce que vous avez fait”.
L’idée, qui vient directement de Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea de confession juive et exilé en Israël, est d’identifier les fautifs et les envoyer au plus grand camp de concentration du IIIe Reich (ancien État allemand nazi), en Pologne, là où sont morts 1,1 million de personnes dont 960 000 juifs, pour faire une visite et suivre des conférences.