Cette démonstration s'est déroulée sous les yeux du président russe Vladimir Poutine, du prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et du patron de la FIFA, Gianni Infantino.
Dominatrice dans le jeu, la Sbornaïa, la sélection nationale locale, a ouvert le score dès la 12e minute grâce à une tête imparable de Gazinsky. Alors que la sortie sur blessure d'Alan Dzagoev au profit de Cheryshev (23e) laissait croire à un premier coup dur pour la Russie, l'entrée en jeu de l'ancien ailier du Real Madrid s'est transformée en coaching-gagnant (43e).
L’argent ne fait pas le bonheur
Bien décalé par Zobnin, Cheryshev a donné l'impression que la passe de son partenaire était un peu juste au vu du retour rapide sur lui des adversaires. Mais d'un magnifique petit piqué, il a réussi à mettre dans le vent les deux défenseurs saoudiens avant de fusiller le gardien. En fin de match, il a récidivé avec un incroyable extérieur du pied gagnant (90+1).
Golovin, auteur de deux passes décisives, s’est également illustré à l'image de son service parfait en fin de match pour Dzyuba (73e), et surtout d'un coup-franc onctueux juste avant le coup de sifflet final (90+4).
Cette démonstration de force a mis à nu cette équipe saoudienne, qui n’a pas montré grand chose durant toute la rencontre. Dire que les dirigeants du royaume du Golfe ont payé des clubs espagnols pour recruter les cadres de leur sélection, dans le but qu’ils soient prêts pour cette Coupe du Monde... Manifestement c'est raté.
2 commentaires /
parce que la c'est une trompe sous le regard de leurs prince.
quelle bonheur de voir cette correction.
traitres.