"En accueillant l'un des événements les plus médiatisés au monde, la Russie courtise l'opinion publique mondiale dans une quête de respectabilité,” estime Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch. A la veille de la plus importante manifestation footballistique de la planète, l’organisation non gouvernementale tente de faire pression sur les Russes mais surtout sur les politiques du monde afin qu'ils boycottent au moins la cérémonie d’ouverture qui aura lieu au stade Loujniki à Moscou.
L’ONG installée à New York, explique que les dirigeants du monde devraient faire comprendre à Poutine "qu'à moins de changer de cap et de mettre fin aux atrocités commises par les forces syriennes et russes en Syrie, ils ne partageront pas la loge 'VIP' avec lui le soir du coup d'envoi" de la Coupe du Monde.
Au vu de la situation qui prévaut au Moyen Orient, il ne faut pas s’attendre à un changement de position des Russes. Le pays de Poutine reste le principal soutien politique, fournisseur d’armes et de logistique guerrièr, au régime d’Al-Assad.