Filinfo

Foot

Mondial 2026: le dossier américain en danger

© Copyright : DR
Kiosque360. La candidature du trio, États-Unis Mexique et Canada pourrait être écartée par la Fifa après la décision de Donald Trump d’interdire l’entrée de son pays aux ressortissants de six pays musulmans.

La course à l'organisation de la Coupe du monde 2026 a déjà commencé. Comme cela a été dit précédemment, le Maroc est officiellement candidat pour abriter cette édition du Mondial et devra se battre contre le dossier du trio, États-Unis Mexique et Canada. Selon le quotidien arabophone Assabah daté du 7 décembre, la candidature nord-américaine s'est heurtée à une très grosse problématique.

Le mardi dernier la plus haute instance juridique des États-Unis a confirmé la décision de Donald Trump de vouloir interdire l'entrée au territoire américain de ressortissants de six pays musulmans. Il s'agit des pays suivants : l'Iran, la Somalie, la Syrie, le Yémen, et la Libye. En plus de cela le président américain a imposé quelques règles très strictes pour les habitants de la Corée du Nord et à quelques responsables du Venezuela.

Cette décision va tout à fait à l'encontre des principes de la FIFA et des contraintes qu'elle impose aux pays organisateurs. Pour le quotidien, cette décision du tribunal américain conforte la position du dossier marocain. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait déjà déclaré au mois de mars dernier que la FIFA écarterait la candidature d'un pays qui refuse l'accès à des ressortissants d'autres pays.

Dans une déclaration accordée au journal britannique The Guardian, le nouveau président de la FIFA a expliqué qu'il a beaucoup de respect pour le président des États-Unis. Il a aussi ajouté que Trump fait ce qu'il trouve de bien pour sa nation. Ce que le Suisse n’apprécie pas c’est quand il s'agit d'interdire à des supporteurs de se déplacer pour soutenir leur équipe.

Gianni Infantino ajoute que ce genre de décision peut handicaper l'organisation d'un événement comme la Coupe du monde. «Dans le cahier des charges, nous avons mis quelques contraintes assez claires. Chaque pays a le droit de prendre les décisions qu'il veut tout, en respectant les conditions que nous avons imposées », poursuit Infantino.

Par Ismail El Fassi

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération

Filinfo

Retrouvez-nous