C’est particulièrement le cas des Iles Samoa, Porto Rico, les Iles Vierges américaines et Guam qui fait l’objet d’un débat entre le Maroc et la Fifa. Autorisés à voter alors qu’ils font partie du territoire américain, et que les Etats-Unis n’ont pas le droit de participer au scrutin, cela représente une violation flagrante des règlements de la Fifa.
À en croire Al Massae du 13 juin, Hicham El Amrani, directeur général du Comité de candidature «Maroc 2026», a interpellé l’instance mondiale du football en se référant à l’article 2-4 du code d’éthique, qui dispose que les fédérations dont les citoyens portent la nationalité du pays candidat à une compétition de la Fifa n’ont pas le droit de voter pour ce candidat.
Le quotidien rapporte que certains experts en droit pensent que le Maroc est en droit d’attaquer la Fifa devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), s’il s’avère que le vote des Iles Samoa, Porto Rico, les Iles Vierges américaines et Guam a capoté ses chances d’organiser la compétition.
Le vote électronique est également pointé du doigt. En effet, plusieurs pays membres ont exprimé leur réticence par rapport à ce système de vote auquel ils préfèrent le vote à main levée, tandis que d’autres ont plaidé pour le vote secret.
Cette réticence est justifiée amplement par la probabilité d’une erreur dans le système informatique du vote. Par ailleurs, plusieurs fédérations africaines et asiatiques, que le journal ne cite pas, ont manœuvré dans les coulisses pour saboter la candidature marocaine en poussant d’autres pays à ne pas voter pour Morocco 2026.
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