Six présidents du Raja réunis par un match

Le Raja de Casablanca a réussi à se qualifier aux huitièmes de finale de la Coupe arabe des clubs Champions en réalisant un score nul de 1-1 au stade Mohammed V à Casablanca. La rencontre a été beaucoup plus marquée par la qualité de l’assistance que par le jeu en lui-même, explique le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition du lundi 1er  octobre.

En effet, six présidents du club, dont celui  actuellement en exercice, Jawad Ziyat, ont assisté au match. Ziyat était donc accompagné de Mohamed Aouzal, Abdellah Rhallam, Abdessalam Hannat, Abdelkader Retnani et Mohamed Boudrika. Le public rajaoui a bien accueilli cette initiative, poursuit le quotidien. Il a en effet chaleureusement applaudi les six présidents, en guise de remerciements pour leur rôle dans le club.

Selon les estimations du journal arabophone, il y avait à peu près 20.000 supporters au complexe Mohammed V pour encourager les verts. Sauf qu’une grosse majorité n’a pas été satisfaite du jeu produit par les protégés de Juan Carlos Garrido. Le club de Salam Zgharta s’est montré plus dangereux durant le match et heureusement pour les coéquipiers de Badr Banoune que le but de l’égalisation n’est arrivé que vers la fin de la rencontre.

Ceci dit, le niveau du Raja peut s’expliquer par les nombreuses absences voulues par l’entraîneur. Ainsi, ni Abedelillah Hafidi, ni Anas Zniti n’ont participé à la rencontre. Alors que Mahmoud Benhalib, Soufiane Rahimi et Zakaria Hadraf ont débuté le match sur le banc. Garrido semble vouloir faire reposer les joueurs clés avant le déplacement au Nigeria et la rencontre face à Enyimba, au titre de la demi-finale de la coupe de la CAF, mercredi prochain.

Le quotidien rapporte aussi que les forces de l’ordre ont refusé l’accès au stade à des familles de supporters libanais qui n’avaient pas de billets pour le match. Elles ignoraient, en effet, les règles en vigueur, qui stipulent que les tickets se vendent 24h avant le début des rencontres. De plus, aucun compromis ne pouvait se faire puisque de toute façon l’accès au stade passe par des tourniquets automatiques qui nécessitent des billets pour s’ouvrir.