En poste depuis 2011, le sélectionneur de l’Iran, Carlo Queiroz, a déclaré en conférence de presse que la Team Melli n’est pas venue en Russie pour faire office de figurant. «Nous sommes ici pour célébrer des sacrifices, consacrer les efforts faits pendant quatre ans à l’entraînement et on sait que la victoire est la meilleure médecine possible», a lancé le Portugais, rapporte sofoot du 15 juin.
One le sait, l’Iran a connu une phase de préparation à la compétition parmi les plus agitées. À commencer par l’annulation de plusieurs matchs amicaux, notamment ceux contre la Grèce et le Kosovo, poussant Queiroz à se contenter d’un match de préparation face à la modeste équipe de Lituanie, vendredi 8 juin, à l’Otkrytie Arena de la capitale russe.
S’ensuit un imbroglio avec l’équipementier américain à la virgule qui a refusé de chausser la sélection perse, en vertu des sanctions économiques imposées au pays par les États-Unis. Face à ces nombreux problèmes, Queiroz reste de marbre: «Le moment n’est pas venu de faire la liste des problèmes rencontrés pour en arriver là. Depuis que je suis ici, je n’ai jamais laissé ces difficultés se transformer en excuses ou en justifications, a ainsi lâché Queiroz.
Face au Maroc ce vendredi, le Portugais pourra compter sur les services du milieu de Rostov, Saeid Ezatolahi, alors que Mehdi Taremi et Askhan Dejagah sont toujours incertains. Pas de quoi le déstabiliser, lui qui conseille de faire preuve de patience : «Nous pouvons gagner, et s’il faut défendre pendant 90 minutes pour y arriver, nous sommes prêts à le faire», a conclu le patron de la Team Melli. Le Maroc est prévenu.