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Audit: 11 fédérations sur le banc des accusés

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Que risquent les fédérations épinglées par la Cour des comptes et par l’audit réalisé par des bureaux privés pour le compte du ministère de la Jeunesse et des Sports?
Mais jusqu’où peut aller l’initiative «mains propres» de Talbi Alami? Quelle sera l’étape suivante dans la procédure du ministre? Alerté il y a quelques mois par les limiers de la Cour des comptes sur la situation de son ministère, osera-t-il dissoudre les bureaux fédéraux en raison d’éventuelles poursuites judiciaires, selon les règlements et lois en vigueur? Installera-t-il des comités provisoires à la tête des fédérations en question?

Tant de questions qui reviennent sur toutes les lèvres depuis les conclusions de l’audit. Des interrogations que le360 sport a tenté de poser au ministre de tutelle mais en vain. Une petite promesse de réponse par bigophone interposé pour ce mardi 10 Avril n’a pas été tenue. Le ministre était aux abonnés absents.

Par ailleurs, seules trois fédérations sportives sont dans une situation réglementaire. Il s’agit de la FRMF, la Fédération d’Athlétisme et celle du golf.

11 fédérations doivent s’expliquer sur des malversations graves. Les autres fédé présentent plutôt des problèmes de gouvernance. Mais il faut dire aussi que certaines directions du ministère ont été également épinglées par l’audit au sujet de certains marchés publics d’une valeur globale de 550 millions de dirhams.

A rappeler que le ministère de la Jeunesse et des Sports accorde 370 millions de dirhams à 25 fédérations sportives. Une subvention qui est conditionnée par des contrats programmes d’une durée d’un an. Ce qui est insensé dans la mesure où la préparation de champions ou d’une échéance sportive nécessite un agenda d’au moins quatre ans.

D’ailleurs le ministre a annoncé que cette formule des contrats programmes changera suite à l’assainissement en cours.

Assainissement qui nécessite une fermeté et une volonté politique de combattre la dilapidation de l’argent public. La moralisation de la vie publique passe par une répression de ces comportements devenus monnaie courante.

Dans cette affaire, la balle est dans le camp du ministre Talbi Alami qui a entamé une louable initiative «mains propres» qu’il doit mener jusqu’au bout. Sinon à quoi bon dépenser tant d’argent pour un audit qui finira dans les tiroirs, comme beaucoup d’autres…
 

Par Kamal Mountassir

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