Le SIEL et l’esprit grippé

Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture ne pourra plus briguer de poste de responsabilité.

Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture ne pourra plus briguer de poste de responsabilité. . Brahim Taougar - Le360

ChroniqueMohammed Amine Sbihi, ministre de la Culture, a de l’humour. Ne partageant pas la teneur de la dernière chronique de Mohamed Laroussi sur le 360, il lui répond du tac au tac sur un ton mordant.

Le 24/02/2017 à 16h59

Mohamed Laaroussi, chroniqueur talentueux, à la plume acérée, a réservé sa chronique hebdomadaire sur Le360 au Salon international de l’édition et du livre -SIEL- de Casablanca.

Il y est allé, dit-il, un mercredi, pas avant, pour cause de mauvaise grippe, et fut dérangé par des centaines de gamins et de gamines qui sortaient de dizaines de fourgons et qui piaillaient comme s’ils allaient à la cantine, dit-il toujours.

Mettons sur la mauvaise grippe son exaspération et, accessoirement la qualité du reste de sa chronique, car la grippe, on le sait, elle vous grippe le meilleur des cerveaux.

Poursuivons. Ce mercredi, probablement pluvieux, le ciel devait être bien bas car le SIEL n’est pas arrivé à s’élever bien haut aux yeux de notre chroniqueur talentueux, mais grippé.

Foire, souk hebdomadaire, kermesse, supermarché, fast food et, moment de lucidité, une immense librairie. Sacrée grippe.

Quant aux conférences et autres baratinages, dit-il, le cœur n’y était décidemment pas, car le bruit, mon Dieu le bruit!

Mais là où la médecine devrait faire des avancées en matière de grippe, c’est quand la rationalité et la perception objective des choses sont touchées, provisoirement j’espère : les stands des barbus, il ne les a pas approchés mais il les devine, il les imagine. Probablement, derrière la forêt de gamins!

Les préjugés semblent absolument tenaces et résistent à tout, même à la grippe.

Bon rétablissement.

Par Mohammed Amine Sbihi
Le 24/02/2017 à 16h59