Diapo. Les artistes marocains chez l'ambassadeur des Etats-Unis

DiaporamaL'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Dwight L. Bush, est un amateur d'art contemporain. Quelques-unes de ses acquisitions ont été exposées à sa résidence "Villa America" hier mardi 3 novembre en présence de plusieurs artistes marocains. Diaporama.

Le 04/11/2015 à 11h10

Le manager Abel Damoussi et son épouse Kenza Melehi, un couple très design . Brahim Taougar - Le360

Des artistes peintres marocains, des galeristes et des éditeurs étaient conviés chez l'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, hier mardi 3 novembre à sa résidence de Rabat. La plupart des artistes présents ne savaient pas trop pourquoi ils étaient là. Le motif de l'invitation n'a pas été réellement précisé : une simple rencontre de networking, de réseautage, de prise de contact entre artistes marocains et curateurs américains, ou une cérémonie officielle pour présenter un projet de partenariats entre les deux pays ? Il a fallu attendre le discours de l'hôte pour comprendre qu'il s'agissait en réalité de présenter la collection personnelle d'art contemporain du diplomate.

Cette réception a été donnée d'abord à l'occasion de la publication officielle d'une brochure portant sur sa collection d'art. Ce sont des oeuvres d'artistes américains et l'ambassadeur a souhaité partager avec certains artistes et acteurs de la scène culturelle marocaine son appréciation sur ces oeuvres d'art réalisées par des artistes américains de renom.

Dwight L. Bush est un amoureux d'art contemporain. Et sa passion le rattrape y compris lorsqu'il est en mission officielle dans plusieurs villes du Maroc. "Mes collaborateurs le savent et ils s'arrangent toujours pour me programmer une visite de galeries d'art, je ne peux pas m'empêcher de le faire", témoigne-t-il. Dans des propos à Le360, il tente quelques révélations sur sa collection d'oeuvres d'artistes marocains, puis se rétracte. "J'aime les oeuvres de plusieurs artistes marocains comme Mehdi Qotbi et Yahya". Il se contentera de ces deux noms en jugeant la question un peu trop confidentielle à son goût : "Ah! non, non ! C'est dangereux ce que vous me posez comme question!".

Par Qods Chabaa & Brahim Taougar
Le 04/11/2015 à 11h10