Festival de Cannes : mais où est passé le Maroc ?

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C'est parti pour le 66e festival de Cannes. Ce mercredi 15 mai, la croisette déroule le tapis rouge aux plus grands noms du septième art. Leonardo DiCaprio pour The Great Gatsby, Audrey Tautou pour la cérémonie d'ouverture et Steven Spielberg, himself, comme président du jury.

Le 15/05/2013 à 12h24, mis à jour le 15/05/2013 à 17h03

La croisette s’anime depuis ce matin. Et pour cause, c’est ce soir que s’ouvre la 66e édition du festival de Cannes. Comme à l’accoutumée, le Palais des congrès s’illuminera de la présence de grandes stars internationales venues des quatre coins du monde. Steven Spielberg, Nicole Kidman, Christopher Waltz et Daniel Auteuil, pour ne citer que les membres du jury, ouvriront le bal de cette célébration cinématographique de haut niveau, qui sera orchestrée ce soir par la non moins célèbre Audrey Tautou. Cette année, c’est l’actrice française qui jouera le rôle de maîtresse de cérémonie et lancera la projection du film The Great Gatzby de Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio.La faute à qui ?Si l’on se réjouit de voir de grandes signatures telles que Roman Polanski, Steven Soderbergh, Asghr Farhadi ou encore les frères Coen, fouler le tapis rouge cette année, on regrettera néanmoins l’absence du cinéma marocain. Que ce soit en compétition ou en programmation officielle, aucune des réalisations nationales n’a pu se distinguer cette année pour traverser, elle aussi, la croisette. Pour Mohamed Bakrim, "c’est un signe révélateur de l’état de santé du secteur". Le critique de cinéma et ancien responsable du Centre cinématographique marocain (CCM) ne remet pas en cause la qualité de la production nationale, bien au contraire, mais il pointe du doigt son manque de "visibilité" sur la scène cinématographique internationale. La faute à qui ? Pour le cinéaste, ce sont les responsables marocains qui n’ont pas su mettre suffisamment en avant la création nationale. "Nous avons eu cette année de belles réalisations, mais elles n’ont pas été sélectionnées", regrette Bakrim. Qu’a cela ne tienne, si le cinéma marocain ne foulera pas cette année le tapis rouge, les cinéphiles nationaux, eux, pourront au moins se consoler de voir leurs stars préférées prendre la pause en attendant la remise des prix.

Par Wadii Charrad
Le 15/05/2013 à 12h24, mis à jour le 15/05/2013 à 17h03