L'Institut du Monde arabe fête "Le Maroc contemporain"

Brahim Taougar - Le360

Jean-Martin Hubert, Mehdi Qotbi et Moulim Laroussi ont présenté, jeudi, lors d’une conférence de presse à Casablanca, l’exposition "Le Maroc contemporain" qui aura lieu à Paris, du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015 à l’Institut du monde Arabe, à Paris.

Le 12/09/2014 à 18h45

Jean-Martin Hubert, Mehdi Qotbi et Moulim Laroussi ont présenté, jeudi, lors d’une conférence de presse à Casablanca, l’exposition "Le Maroc contemporain" qui aura lieu à Paris, du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015 à l’Institut du monde Arabe, à Paris. Une exposition où, dira Jean-Martin Hubert, "pour la première fois, tous les espaces de l’IMA seront investis" et qui rassemblera, ajoutera-t-il, "Des pionniers de l’art contemporain marocain et des artistes moins connus" comme "El Ghrib, qui ne vend pas ses œuvres, faites d’objets qu’il ramasse dans la rue et destinées à disparaître, à s’effriter". Certains des artistes ont été dénichés par les commissaires de l’exposition qui se sont rendus dans des régions reculées à la recherche d’artistes inconnus. "Le Maroc contemporain" couvrira diverses thématiques: seront au rendez-vous "la fantaisie, le fantasme".

Par ailleurs, "Jaafar Sijelmassi présentera un travail sur l’architecture. L’exposition présentera, de même, un ensemble d’oeuvres sur le soufisme. Seront abordés les thèmes de la migration, de la religion approchée avec subtilité, sans provocation, le thème du corps". L’IMA présentera pour l’occasion, dira Jean-Martin Hubert, "un très bel ensemble sur la femme". Des vidéos d’artistes et d’interviews d’artistes seront projetées. La mode sera aussi présente, ainsi, bien sûr, que L’artisanat. Les visiteurs pourront ainsi découvrir plusieurs générations d’artistes vivants, des pionniers de la peinture marocaine à la nouvelle génération et ses expérimentations de nouvelles techniques. Quelque 80 artistes seront représentés dans cette exposition, des artistes traduisant la diversité culturelle du Maroc, ses racines plurielles, africaines, amazighes, arabes, hébraïques... La sélection n'a pas été simple, mais "il a fallu faire un choix", dira Mehdi Qotbi.

Par Bouthaina Azami
Le 12/09/2014 à 18h45