“Much Loved”: l’acteur-menteur

L'agression présumée contre le dénommé Sidi Dehou Idrissi n'a aucune relation avec une quelconque participation à un film, précise dans un communiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Le 01/06/2015 à 19h30

Dans une vidéo de Chouf TV qui a vite fait le tour de la Toile, l'un des acteurs de "Zin li fik" de Nabil Ayouch, avait affirmé avoir été agressé au couteau, samedi 30 mai à Casablanca pour sa particpation dans le film. Convoqué par la wilaya de Casablanca, qui avait décidé d'ouvrir une enquête, il est passé aux aveux: ses blessures étaient en réalité le résultat d’une rixe avec un de ses voisins de quartier .

L'enquête menée par le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a démontré que le dénommé Youssef Ahl Sidi Dehou Idrissi "n'a jamais été victime d'une agression à l'arme blanche par un inconnu" en raison de sa participation à un film et qu'il s'agissait d'une altercation entre la supposée victime et l'un de ses amis à cause d'un différend personnel, a indiqué lundi la préfecture de police de Casablanca dans un communiqué. La même source souligne qu'il ne s'agissait nullement d'une agression et que l'acte de violence présumé "n'a aucune relation avec une quelconque participation à un film".

De petites égratignures au niveau du couLa diffusion d'une vidéo reprise par certains médias (dont Le360), souligne le communiqué, comporte des déclarations attribuées au dénommé Youssef Ahl Sidi Dehou Idrissi dans lesquelles il prétendait avoir été victime de coups et blessures à l'arme blanche par un inconnu en rapport avec son rôle dans un film. Concernant la réalité des faits, précise le communiqué, l'enquête et les investigations de terrain de la police appuyées par les déclarations de témoins ont démontré qu' "une altercation a éclaté entre la prétendue victime et l'un de ses amis à cause d'un différend personnel, qui a dégénéré en insultes et échanges de coups, ayant entrainé de petites égratignures au niveau du cou".

L'enquête a également prouvé que la soi-disant victime a déposé une plainte auprès du service de permanence de la préfecture de police de Casablanca jeudi dernier au sujet de cette altercation, "mais elle a ensuite dénaturé les faits en enregistrant une vidéo postée sur Internet dans laquelle elle prétendait avoir été victime de coups et de blessures à l'arme blanche à cause de son rôle dans un film", ajoute la même source. Une publicité dont se serait bien passée le film de Nabil Ayouch en pleine polémique avant même sa sortie!

Le 01/06/2015 à 19h30