«Poétique du patrimoine», trois peintres et auteurs exposent à la Galerie Banque Populaire à Rabat

L'exposition «Poétique du patrimoine» est visible à la Galerie Banque Populaire, à Rabat, jusqu'au 29 janvier 2023.

L'exposition «Poétique du patrimoine» est visible à la Galerie Banque Populaire, à Rabat, jusqu'au 29 janvier 2023. . DR

Le 30/09/2022 à 16h22

VidéoLorsque la peinture devient «poèmes» pour faire prévaloir le patrimoine culturel, il n’y a que trois peintres et auteurs qui peuvent réussir cette prouesse: Amina Benmansour, Rachid Rhenimi et Hicham Soulahi dont les tableaux sont actuellement exposés à la Galerie Banque Populaire, à Rabat.

Le vernissage de cette exposition, qui se tient jusqu’au 29 janvier 2023 sur le thème «Poétique du patrimoine», a eu lieu jeudi 29 septembre 2022, en présence d’un public nombreux composé d’artistes et d’admirateurs des arts plastiques. La salle d’exposition était archicomble d’invités et les exposants semblaient tout heureux.

Commentant cet évènement, la directrice du directoire de la Banque Populaire de Rabat-Kénitra, Bouchra Berrada, a défini l’âme de cette exposition en affirmant que «l’intérêt porté au Patrimoine, avec un grand P, pour le mettre en valeur ou l’enrichir, contribue à l’affirmation et à la consolidation d’une identité nationale».

C’est tout dire, ou presque, sur la nature et la qualité des œuvres des trois artistes. Et d’ajouter qu’Amina Benmansour, Rachid Rhenimi et Hicham Soulahi «questionnent et célèbrent le Patrimoine, chacun à sa manière». 

Bouchra Berrada dira également que «les trois artistes partagent la même inclination et fascination», pour le patrimoine culturel matériel et immatériel que «chacun décline selon son ressenti et sa sensibilité».

Poétesse et peintre, Amina Benmansour place la ville de Fès, selon un communiqué, au cœur de sa création plastique. «Personnage central de son œuvre, la capitale spirituelle prend corps grâce à une palette étincelante, mais aussi aux étoffes, épices, henné ou roses séchées» en «plongeant le spectateur dans la nostalgie».

De son côté, Hicham Soulahi est un artiste résolument contemporain. En faisant se côtoyer dictons populaires et objets presque immaculés, l’artiste, selon le communiqué, «invite le spectateur à un va-et-vient entre ces deux éléments et le fait participer à la construction du sens».

Enfin Rachid Rhenimi donne «à voir ses talents de céramiste». «Ses bas-reliefs ou fresques revêtent différentes nuances d’ocre», a-t-on ajouté. «Peuplées de créatures notamment mythologiques, ses œuvres révèlent une quête spirituelle et assoient son statut de créateurs à travers ce matériau sacré qu’est l’argile».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 30/09/2022 à 16h22