Vidéo. Arts plastiques: hommage posthume à sept grands peintres marocains, à Rabat

A Rabat, l'exposition «Le Jardin d’Eden ou La Vision d’une société idéalisée», à l'espace d'art de la CDG, rend hommage à 7 peintres disparus.

A Rabat, l'exposition «Le Jardin d’Eden ou La Vision d’une société idéalisée», à l'espace d'art de la CDG, rend hommage à 7 peintres disparus. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 18/12/2021 à 09h29

VidéoUne part de l’histoire de la peinture marocaine, illustrée par sept grands artistes disparus, est au centre d’une exposition qu’organise la galerie d’art de la CDG, à Rabat, du 16 décembre 2021 au 30 mars 2022. Le titre: «Le Jardin d’Eden ou La Vision d’une société idéalisée».

Cette exposition inédite rend un hommage posthume particulier aux artistes Mohamed Ben Allal, Moulay Ahmed Drissi, Fatima Hassan El Farrouj, Hassan El Glaoui, Boujemâa Lakhdar, Ahmed Louardiri et Abbès Saladi.

Commentant cet évènement, le président de la Fondation de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Abdellatif Zaghnoun a exprimé «la fierté» de son institution de «saluer aujourd’hui le génie de sept artistes disparus qui ont grandement contribué à écrire l’histoire de l’art de notre pays».

Abondant dans le même sens, la directrice générale de la Fondation, Dina Naciri, qualifie de «pionniers de l’art plastique marocain», les sept artistes. En dehors de Hassan Glaoui, rappelle-t-elle, ce sont des «artistes autodidactes, auteurs d’un travail de spontanéité et de recherche d’idéal, d’où la thématique de l’exposition qui réunit des artistes dont les œuvres recherchaient l’idéal, la beauté ainsi que le Maroc». «Ici, à la galerie, dans ce jardin, nous ressentons vraiment l’inspiration de ces artistes à travers leurs tableaux», a-t-elle expliqué.

Pour sa part, Kaïs Benyahia, un amateur d’art, a mis l’accent sur le talent des sept artistes dont les toiles, a-t-il dit, figurent parmi «les plus cotées» de la place. «Organiser cette exposition en période de crise est un bonheur», a souligné Kaïs Benyahia.

Quant à l’artiste peintre Ilias Selfati, il a retenu des œuvres des sept peintres disparus «la beauté, la couleur et la liberté». « Il y a devant nous deux écoles, l’une de la peinture naïve représentée par six peintres et l’autre de l’art figuratif affiché par Hassan Glaoui», a observé Ilias Selfati.

Le vernissage de l’exposition a eu lieu jeudi soir en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture ainsi que du conseiller du Roi, André Azoulay et du secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume, Abdeljelil Lahjomri.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 18/12/2021 à 09h29