Vidéo. Casablanca: à la rencontre d’expressions musicales amazighes

Le360

Le 05/05/2019 à 14h09

VidéoL'association Boultek a accueilli, dans ses locaux casablancais, sis au Technopark de Sidi Maârouf, vendredi 3 mai dernier, une rencontre, Caza Amazighe. Au rendez-vous, musique et folklore de l'amazighité marocaine. Les images.

C'est dans le siège de l'association Boultek, à proximité du Technopark de Casablanca, ce vendredi 3 mai, qu'une rencontre autour des musiques amazighes a eu lieu. L’événement «Caza Amazighes» a été organisé à l'initiative de l’Observatoire, une association spécialisé dans l'art et la recherche sur la culture amazighe, plurimillénaire

La salle de conférences du quartier général de l’association Boultek était pleine dès 18 heures 30. Une assemblée joyeuse et cosmopolite, qui a visiblement apprécié l'animation de la musique amazighe et celle des gnaouas du Souss. 

Après une heure de musiques, une conférence portant sur les musiques urbaines amazighes à Casablanca a été animée par les coordinateurs de ce projet. 

Mohamed Oubenal, chercheur en sociologie à l'Institut royal de la culture amazigh (Ircam), et Moumen Hary, artiste casablancais, ont pris la parole. 

Devant Le360, Mohamed Oubenal indique que "ce projet a pour objectif de rassembler une équipe multidisciplinaire comprenant des musiciens et des chercheurs en sciences sociales pour aller à la rencontre d’expressions musicales amazighes à Casablanca".

"L'idée du projet est de découvrir la ville de Casablanca sous l'angle de ses musiques amazighes à travers des enquêtes de terrain et des ateliers" a-t-il confié.

"Nous nous sommes intéressé à la culture amazighe via l'angle musical (...) et nous avons choisi Casablanca, parce que c'est la ville la plus «tachelhitophone» du royaume, et peut-être même d'Afrique du Nord, puisque plus de 300. 000 «tachelhitophone» y vivent" souligne ce chercheur.

Rappelons que l'association l'Observatoire accompagne et finance plusieurs projets artistiques et culturels dont le projet "Caza amazighe". A terme, le financement de ces petits projets permettra de collecter la mémoire des récits des quartiers périphériques de Casablanca (tels Hay Mohammadi, ou Derb Sultan), pour en faire un musée dédié à cet imaginaire collectif, éminemment marocain. 

Par Karim Ben Amar et Abdelouahed Bourhim
Le 05/05/2019 à 14h09