Vidéo. «Mica» d’Ismaël Ferroukhi débarque dans les salles de cinéma marocaines, ce mercredi 22 décembre

Abderrahim Et-Tahiry / Le360

Le 21/12/2021 à 16h51

Vidéo«Mica» écrit et réalisé par le cinéaste franco-marocain Ismaël Ferroukhi sera à l’affiche des salles de cinéma nationales et françaises, à partir du mercredi 22 décembre. Inspiré de la réalité marocaine, ce film, tout aussi sensible que solaire promet beaucoup d’émotions. Les détails.

Après 10 années d’absence de la scène cinématographique nationale, Ismaël Ferroukhi, réalisateur, scénariste et dialoguiste français d’origine marocaine, revient avec Mica (sac en plastique), un long métrage sensationnel produit par la célèbre Lamia Chraibi, et qui sera à l’affiche des salles de cinéma nationales et françaises, à partir de ce mercredi 22 décembre.

«C’est écrit...Mica, c’est le pouvoir de changer son destin. Mica, c’est un jeune garçon qui avait plusieurs solution d’avenir, et quand il a trouvé l’opportunitéd’améliorer ses conditions de vie, alors qu’il y’en avait d’autres, il a choisi le sport», déclare Lamia Chraibi, productrice du film.

Mica, est un film sensible et solaire qui raconte l’histoire d’un jeune garçon prêt à tout pour changer son destin. Said Achouch, alias Mica, dont le rôle est joué par le jeune Zakaria Inan, est un enfant issu d’une famille modeste, vivant dans un bidonville. Il a le choix entre traverser la mer au risque de sa vie et tenter sa chance en Europe ou bien rester dans son pays et se battre pour s’en sortir.

Obligé de quitter son milieu rural, il est envoyé par sa famille pour travailler dans un club de tennis à Casablanca fréquenté par la nomenklatura marocaine, pour venir en aide à un gardien ami de la famille, dont le rôle est incarné par Mohamed Azelarab Kaghat. 

C’est ainsi, qu’au fil des jours, que Mica se découvre une nouvelle passion pour le tennis. Prêt à tout pour bouleverser le courant de sa vie, il se fait remarquer par Sophia, une ex-championne qui le prend sous son aile. Un personnage interprété par l’actrice franco-marocaine, Sabrina Ouazzani.

Ce long métrage, tourné à Casablanca, repeint un fragment de la réalité marocaine. Celle d’innombrables enfants des rues livrés à eux-mêmes et dont personne ne semble se soucier.

Tout à la fois pudique, et émotionnel, ce film qui braque les projecteurs sur les préjugés de la société, les différences et la complexité des relations humaines, est porteur d’espoir quant au devenir de la jeunesse marocaine, prête à tout faire pour changer son destin, et dont les premiers pas dans ce monde sont un chemin vers le changement.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, ou pas assez, Ismaël Ferroukhi est un réalisateur franco-marocain né en 1962 au Maroc. Il s'est fait connaître en réalisant son premier court-métrage en 1992, L'Exposé, qui remporte deux prix (Kodak et prix SACD du meilleur court-métrage) au Festival de Cannes. Ismaël Ferroukhi a aussi coécrit le film de Cédric Kahn, Trop de Bonheur en 1994.

Par Yousra Adli et Abderrahim Et-Tahiry
Le 21/12/2021 à 16h51