Aéronautique: le Maroc dans le top 5 mondial

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Revue de presseKiosque360. Le secteur aéronautique, au Maroc, est en pleine forme. Le pays parvient même à dépasser son objectif de taux d’intégration locale à 38%. Il devrait attirer quelque 220 entreprises d’ici 2030.

Le 04/11/2019 à 21h54

Gros potentiel pour l’aéronautique au Maroc d’ici 2030. Dans son édition du jour, L’Economiste soutient que plus de 80 nouvelles entreprises, dans le secteur de l’aéronautique, devraient choisir le royaume au cours de la prochaine décennie. «Le secteur, qui accueille 140 sociétés actuellement, en comptera 220 d’ici 11 ans», écrit le journal.

Le Maroc a son poids à l’international puisqu’il est dans le top 5 mondial des pays les plus attractifs pour l'installation de sous-traitants, juste derrière la France, les Etats-Unis, la Chine et l’Allemagne. Il est donc évident que le site Maroc est considéré comme le plus attractif d'Afrique. Il faut dire qu’en 5 ans, l'industrie aéronautique a multiplié par 2 son chiffre d'affaires à 17 milliards de dirhams suite au lancement du Plan d’accélération industrielle (PAI).

Selon le quotidien, avec des ventes prévisionnelles (hors écosystème de Boeing) pour 2021 estimées à 2,6 milliards de dollars, le secteur triplera ses revenus. L’Economiste soutient que le taux d’intégration locale de l’industrie, qui était fixé à 32% lors du lancement de PAI, dépasse aujourd’hui les 38%. De quoi relever l’objectif à 42% pour 2020.

Le journal assure, d'ailleurs, que les carnets de commandes ne désemplissent pas chez les opérateurs. Les pièces d’une trentaine de modèles d’avions sont made in Morocco, «5 chez Boeing (737, 767, 747…), 8 chez Airbus (A320, A330, A380…), 8 chez le Canadien Bombardier, 2 appareils de l'avionneur chinois Comac (ARJ21 et C919), 5 avions du Brésilien Embraer, ou encore le SJ100 du Russe Sukhoi». A tel point que «le site Maroc est devenu une base incontournable dans la construction aéronautique, répartie dans les écosystèmes assemblage, ingénierie, RMO (maintenance d’avions et moteurs), systèmes électriques, ou encore les écosystèmes composite, moteur et électronique embarquée».

Par Rachid Al Arbi
Le 04/11/2019 à 21h54