Affaire SAMIR: les banques marocaines rassurent

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Revue de presseKiosque360. Pour les dirigeants des banques marocaines, la crise que traverse la SAMIR n’aura pas beaucoup d’impact sur leur santé financière. Or, le raffineur doit des millions de dirhams à plusieurs institutions financières.

Le 15/09/2015 à 22h57

Tandis que les négociations traînent en longueur entre le gouvernement marocain et Mohammed Houssein El Amoudi, le richissime patron de la SAMIR, les banques marocaines ont décidé de communiquer pour rassurer les différents acteurs de l’économie nationale, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du mercredi 16 septembre. La Banque centrale populaire et Attijariwafa bank ont ainsi rassuré quant à la santé de leur équilibre financier.

Les deux banques ont également publié des chiffres relatifs aux dettes contractées auprès d’elles par la Samir, au moment où le Crédit agricole restait encore sur la réserve alors que Mohammed Houssein El Amoudi lui doit la somme importante de 8,5 milliards de dirhams. Lors d’un point presse consacré aux résultats biannuels de la banque, Mohamed Kettani, PDG d’Attijariwafa bank, a assuré «que la crise de la dette de la SAMIR n’allait pas impacter la santé financière du groupe qu’il dirige, grâce à un suivi continu de la crise».

Pour sa part, le groupe Banque populaire a révélé que la crise de la SAMIR avait poussé la banque à augmenter ses réserves de liquidités afin de faire face à l’éventualité d’un non remboursement de la dette. Les dirigeants de la Banque populaire ont publié à leur tour les résultats sur les 6 premiers mois de l’année, dans un récent communiqué où la banque assure avoir mobilisé 535 millions de dirhams pour se prémunir des risques auxquels les expose la crise de la SAMIR.

Par Marouane Hobballah
Le 15/09/2015 à 22h57