Agriculture biologique: la mise à niveau de la filière se fait attendre

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Revue de presseKiosque360. La liste des contraintes qui entravent le développement de l’agriculture biologique est longue: export handicapé par le déficit de la logistique, défaut des intrants et équipements spécifiques… Les détails.

Le 16/12/2019 à 21h37

La filière de l’agriculture biologique a du mal à se développer. Et pour cause. Dans son édition du jour, L’Economiste assure que ce fleuron du secteur primaire souffre de nombreuses contraintes. De quoi faire appel à l'aide de l’Etat, faute de moyens financiers propres. Le journal dénombre les freins de la filière. «A commencer par le déficit de la logistique aussi bien à l’export que sur le marché local», vu l’absence de stations de conditionnement certifiées Bio. A cela s’ajoute le manque d’intrants et d’équipements spécifiques, en particulier les semences, les fertilisants et les produits de traitement. Le quotidien évoque aussi l’étroitesse du marché local, accentuée par le problème de gestion des risques de contamination (environnement, visiteurs, transport, emballage, conditionnement, insectes…). Sans oublier le manque de personnel qualifié bio.

L’Economiste parle également du problème du foncier, puisqu’il est difficile de trouver des terres vierges favorables. De plus, «les délais de location proposés sont aussi assez courts pour investir dans la fertilité des sols et assurer un système de production approprié».

Dans ce contexte, «les professionnels demandent une subvention par tonne exportée ainsi que la prise en charge d’une partie des frais de participation aux salons étrangers», sans parler de la simplification et l’adaptation des procédures de contrôle appliquées pour l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires et de l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations. De plus, ils veulent une subvention pour réduire les coûts de production, notamment via la suppression de la TVA sur les intrants et l’instauration d’un soutien pour le matériel spécifique, comme une prime à l’hectare cultivé.

Par Rachid Al Arbi
Le 16/12/2019 à 21h37