Agriculture: la campagne 2018 définitivement sauvée

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Revue de presseKiosque360. Suite aux importantes précipitations, les superficies semées en céréales sont dans l'ensemble en bon état végétatif. De quoi espérer une campagne agricole normale.

Le 16/03/2018 à 09h44

Le spectre d’une mauvaise campagne agricole est loin. C’est l’analyse que fait L’Economiste dans son édition du jour. Citant Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture, le journal fait savoir que «les importantes précipitations ont fini par résorber le déficit pluviométrique qui atteignait 61% au démarrage de la période des semis».

Le cumul pluviométrique a fini par atteindre le niveau d’une campagne normale, soit 281 mm. Il va sans dire que le taux moyen de remplissage de l’ensemble des ouvrages s’améliore, atteignant, comme l’affirme le quotidien, 59%, à près de 9 milliards de m3 au 15 mars. L’optimisme est donc de rigueur, d’autant que «la situation est promise à l’amélioration, notamment avec la fonte des neiges dans plusieurs régions».

Dans ce contexte, le ministre, cité par L’Economiste, a déclaré que «la majorité des superficies semées en céréales se trouvent dans un bon état végétatif». Le quotidien avance un chiffre de 4,6 millions d’hectares semés en céréales, équivalent à une bonne récolte. De même, les cultures de printemps laissent entrevoir des perspectives favorables. «111.000 hectares sont déjà semés en légumineuses comme le pois chiche, le maïs grain, le haricot blanc et les cultures oléagineuses».

En dépit du retard des pluies, le quotidien constate que les agriculteurs n’ont pas lésiné sur les efforts avec 4,9 millions d’hectares travaillés. «Et les semailles ont porté sur 4,6 millions d’hectares dont 10% dans les périmètres irrigués». Pour ce qui est des cultures sucrières, le journal assure que «les programmes arrêtés sont proches des prévisions avec à la clé 95% des semis en mono-germes». Et pour cause, les cultures en place ont profité de l’effet des pluies et du froid qui leur ont permis de consommer moins d’eau et de favoriser le développement des racines.

Aujourd’hui, L’Economiste conseille aux agriculteurs «d’assurer l’entretien des cultures en place à travers le désherbage, l’épandage d’engrais, notamment azotés, et la préparation pour l’installation des cultures de printemps». Parallèlement, le dispositif de veille phytosanitaire et le programme de sensibilisation des agriculteurs à l’importance des traitements phytosanitaires contre les maladies seront renforcés.

Par Rachid Al Arbi
Le 16/03/2018 à 09h44