Après une année 2016 de tous les records, les ventes automobiles peinent à se maintenir

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Le marché de l'automobile enregistre au terme du premier semestre une quasi-stagnation des ventes, avec 84.479 nouvelles immatriculations, dont 78.215 dans le segment des véhicules particuliers.

Le 06/07/2017 à 10h08

Comme il fallait s’y attendre, le marché de l’automobile n’a pas pu maintenir la forte dynamique des ventes enregistrées en 2016, année où il avait battu tous les records. A fin juin 2017, le marché a en effet totalisé 84.479 unités vendues, véhicules particuliers et véhicules utilitaires légers confondus, soit à peine une hausse de 1%.

Cette quasi-stagnation s’explique principalement par le niveau des ventes des véhicules particuliers qui, après le dynamisme qui s’était installé sur le marché tout au long de 2016, connaît une sorte de retour à la normale, avec 78.215 nouvelles immatriculations enregistrées à fin juin dernier, en baisse de 0,31% comparativement aux six premiers mois de 2016.

C’est surtout les mois de mai et juin qui ont tiré vers le bas ce segment, avec seulement 27.254 unités vendues contre près de 34.000 en mai et juin 2016. Chez les professionnels, on explique cette baisse de 20% sur ces deux mois par l’impact du Salon Auto Expo qui avait fortement stimulé le secteur l’année dernière.

Par marque, force est de souligner que Dacia parvient à maintenir la cadence en augmentant ses ventes de plus de 10%, ce qui lui permet de renforcer sa part de marché qui représente désormais près de 30%.

Dans le segment des véhicules utilitaires légers, la bonne saison agricole a considérablement boosté les ventes du premier semestre, qui se sont établies à 6.254 unités, soit 22% de plus qu’à la même période de l’année dernière.

Même si le niveau record des ventes enregistré l’année dernière semble difficilement rattrapable d’ici décembre prochain, le secteur devrait tout de même clôturer l’exercice sur un niveau de ventes supérieur à la moyenne des 5 dernières années. Cependant, toutes les marques ne devraient pas en profiter, plusieurs de celles occupant le top ten du marché semblant connaître un exercice plus difficile que prévu.

Par Younès Tantaoui
Le 06/07/2017 à 10h08