Aquaculture: encore du pain sur la planche

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Revue de presseKiosque360. L’aquaculture ne cesse de prendre du poids. Le potentiel est là, mais les défis aussi, comme l’affirme Majida Maaroufi, directrice de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA). Le point.

Le 18/04/2018 à 22h19

L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) a lancé le 12 avril des appels à manifestation d’intérêt pour la réalisation d’investissements dans la région de Guelmim-Oued Noun, avant de chercher à «drainer des investisseurs d’un certain niveau qui peuvent profiter de cette offre et installer des projets durables qui vont créer de la valeur ajouté», comme le fait savoir la directrice de cette agence, Majida Maaroufi dans un entretien accordé à Aujourd’hui le Maroc publié dans son édition de ce 19 avril.

Pour accompagner ces futurs investisseurs, l’ANDA a écourté les démarches administratives, et une équipe d’expert les accompagne techniquement parlant sur le terrain dès qu’un projet est sélectionné et sa convention signée.

Le potentiel de l’aquaculture est incontestable. Chiffres à l’appuie. «Sur les cinq régions étudiées, on est sur 380 mille tonnes, (…) nous estimons que nous atteindrons 200 mille tonnes qui sont prévues par la stratégie Halieutis probablement pas en 2020 », indique la patronne de l’ANDA, assurant même que « nous allons être très surpris dans le très court terme de l’importance que prendra le secteur» au vu de l’intérêt des investisseurs de l’agro-industrie.

Côté défis, on trouve le positionnement du produit aquacole marocain sur le marché mondial «sous des couleurs intéressantes, c’est-à-dire un produit bio qui se démarque par rapport au produit standard de l’aquaculture tel qu’il est aujourd’hui», mais aussi l’intégration de la population que ce soit la communauté locale, les pêcheurs et coopératives, ainsi que l’attrait des jeunes entrepreneurs, énumère Majida Maaroufi. En clair, une filière à suivre de très près.

Par Fayçal Ismaili
Le 18/04/2018 à 22h19