Assurances: les courtiers tentent de s’organiser pour mieux avancer

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Revue de presseKiosque360. La Fnacam, qui a entamé un round de négociations avec les compagnies d’assurances, tiendra sa rencontre annuelle le 11 septembre. Au menu, les questions sur les rémunérations, la TVA sur les commissions et la digitalisation.

Le 05/09/2019 à 21h36

La Fnacam veut s'imposer comme le principal interlocuteur des agents et courtiers d'assurances, surtout après l'échec du rapprochement avec l'UMA, rapporte L’Economiste dans son édition du jour. Le journal assure que Hassan Boubrik, président de l'Acaps, Mohamed Hassan Bensalah, président de la FMSAR, Salaheddine Mezouar, président de la CGEM et Omar Faraj, directeur général des impôts, sont annoncés parmi les intervenants à la 4e rencontre annuelle (11 septembre 2019) des agents et courtiers d'assurances. Les principaux acteurs du secteur se sont donc mobilisés, histoire «de crédibiliser davantage la Fnacam». 

La Fédération «essaie de prendre en main les sujets vitaux du secteur». L’objectif de cette réunion est de «rallier plusieurs agents et courtiers autour de son projet», mais aussi «d'élaborer une feuille de route pour régler les problèmes». Parmi les dossiers chauds, la rémunération, en particulier de l'assurance auto. Or, les compagnies d'assurances ne veulent pas bouger d’un iota sur la question. En parallèle, les courtiers souhaitent une augmentation de la rémunération du service après vente. L’Economiste note que «la zizanie dans le rang des intermédiaires n'a pas permis d'aboutir à des compromis sur ces différents sujets». Les 16 milliards de dirhams de primes non vie (environ 70% du total) transitant par les courtiers et agents pourraient être un moyen de pression dans les négociations. 

Autre sujet évoqué par le journal, la TVA perçue sur les commissions. Des discussions sont actuellement menées avec l'administration fiscale pour la supprimer ou du moins la réduire dans la prochaine loi de Finances. Une fois ce problème réglé, un grand pas aura été fait dans l'amélioration du revenu de l'intermédiaire, qui doit suivre la vague du numérique pour éviter d’être dépassé.

Par Rachid Al Arbi
Le 05/09/2019 à 21h36