Automobile et aéronautique, les deux filières stars de l’industrie

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Revue de presseKiosque360. Les deux filières de l’automobile et de l’aéronautique occupent, depuis quelque temps, une place de choix sur l’échiquier de l’industrie marocaine. D’ailleurs, les principales implantations de sociétés étrangères au Maroc concernent ces deux branches d’activité.

Le 27/03/2016 à 23h11

Les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique occupent une place de choix sur l’échiquier de l’industrie marocaine. Il suffit de voir les dernières implantations de sociétés étrangères qu’ont connues ces secteurs, récemment, pour confirmer ce constat. Les deux filières pourraient même contribuer, de manière importante, à atteindre les objectifs assignés par le Plan d’accélération industrielle (PAI) qui ambitionne de porter de 14 à 20% la part de l’industrie dans l’automobile à l’horizon 2020, rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 28 mars.

Citée par le journal, Latifa Echihabi, secrétaire générale du ministère de l’Industrie, a affirmé, lors d’une conférence organisée par la Britcham (chambre de commerce britannique), le 24 mars dernier, à Casablanca, que «le rééquilibrage de la balance commerciale, l’accompagnement de l’informel vers le secteur formel, le gain en compétitivité chez les PME ou encore atteindre une réelle intégration à l’international, sont autant d’objectifs prioritaires».

L’Economiste rapporte qu’en seulement deux ans, l’industrie a connu la structuration de plusieurs filières par un contrat de performance, notamment l’automobile, l’aéronautique, les poids lourds & carrosserie, le textile, le cuir, la chimie, les matériaux de construction et la pharmacie.Mais il faut noter que, de par sa taille, l’écosystème de l’automobile est de loin le plus abouti, grâce à l’implantation de Renault et PSA, à laquelle s'ajoute celle de près de 200 équipementiers aussi bien nationaux qu’étrangers.

Selon L’Economiste, l’aéronautique est l’autre cheval de bataille de l’industrie marocaine. Cette filière en est aujourd’hui à sa 3e phase de développement, avec un tissu de 110 entreprises. L’objectif assigné serait de réaliser un chiffre d’affaires de 25 milliards de dirhams et d’atteindre 35% d’intégration locale. «Nous avons réussi à attirer un certain nombre d’acteurs majeurs qui ont permis de crédibiliser le Maroc en tant que pôle aéronautique. Dans se secteur en particulier, la qualité n’est pas négociable pour des raisons évidentes de sécurité. Nous devons nous positionner avec une palette de métiers et non une mono-activité», explique Mohamed Hamid Benbrahim El Andaloussi, président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas).

Par Mouna Qacimi
Le 27/03/2016 à 23h11