Baisse de régime pour l'industrie

L'agro-industrie, un vrai vecteur de développement.

L'agro-industrie, un vrai vecteur de développement. . Archives

Revue de presseKiosque360. Il ne fallait pas faire confiance à l'embellie de janvier car, au mois de février, la productivité des entreprises marocaines est retombée dans une conjoncture peu porteuse. Les industriels restent cependant optimistes.

Le 23/03/2016 à 01h01

Alors qu'elle avait donné certains signes de reprise en janvier, la productivité des entreprises marocaines est retombée dans la morosité en février, nous apprend Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 23 mars, via une note de Bank Al-Maghrib.

La majorité des industriels fait état d'une stagnation de la production et d'un net recul des prix par rapport au mois de janvier. De même, en comparaison au niveau du mois précédent, l'évolution du Taux d'utilisation des capacités de production (TUC) est ressortie en net recul.

Ainsi, la production s'est inscrite en baisse pour 34% des industriels participant à l'enquête de BAM. Les hausses s'inscrivent dans les secteurs suivants: “l'électrique et l'électronique”, “mécanique et métallurgique” et “textile et cuir”, tandis que la “chimie et la parachimie” ont enregistré un repli.

Ce n'est pas tout. Les ventes fléchissent également, du moins pour 41% des industriels, contre 29% qui attestent d'une hausse. Par ailleurs, les expéditions à l'étranger auraient accusé un repli en février, alors que les ventes sur le marché auraient globalement stagné.

Dans ces conditions, le TUC, chiffré à 62%, aurait enregistré, selon les industriels, une stagnation par rapport au mois de janvier 2016. Une stagnation qui aurait concerné l'ensemble des branches. Concernant le carnet de commandes, il serait resté à un niveau inférieur à la normale dans toutes les branches d'activité, à l'exception de “l'agroalimentaire” où il se serait établi à un niveau normal. Au niveau de la demande, les industriels déclarent une hausse des commandes reçues en février sur l'ensemble des branches, à l'exception de la “chimie parachimie” où les commandes sont en baisse.

Pour les trois prochains mois, les industriels restent optimistes et s'attendent à une hausse de la productivité et des ventes.

Par Sanae El Asrawi
Le 23/03/2016 à 01h01