Balance commerciale: le déficit se creuse, la facture énergétique a augmenté de 49,3% à fin novembre dernier

Camions de transport de marchandises, au port de Tanger Med. 

Camions de transport de marchandises, au port de Tanger Med.  . DR

Le déficit commercial du Maroc s’est établi à 181,01 milliards de dirhams (MMDH) à la fin du mois de novembre dernier, en hausse de 26,4% comparativement à la même période en 2020, partiellement plombé par la hausse de la facture énergétique, a annoncé l’Office des changes dans son dernier bulletin mensuel.

Le 31/12/2021 à 14h00

Ce déficit résulte d’une augmentation des importations (+24% à 474,16 MMDH), plus importante que celle des exportations (+22,5% à 293,15 MMDH), explique l’Office des changes dans son dernier bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, indiquant que le taux de couverture s’est situé à 61,8%.

L’accroissement des importations de marchandises fait suite à la hausse des achats de la totalité des groupes de produits, principalement des produits finis de consommation (+26,31 MMDH), des produits énergétiques (+22,15 MMDH) et des semi-produits finis (+20,13 MMDH).

Par ailleurs, ce même bulletin annonce qu’à la fin du mois de novembre dernier, les exportations de marchandises se sont établies à 293,15 MMDH contre 239,37 MMDH un an auparavant, soit une hausse de 22,5% (ou de +53,77 MMDH). Ainsi, les achats des produits finis de consommation ont poursuivi leur hausse pour atteindre 111,76 MMDH à fin novembre 2021, contre 85,45 MMDH à fin novembre 2020, soit une hausse de 30,8%.

Par ailleurs, la facture énergétique a augmenté de 49,3%, en raison de la hausse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (+10,73 MMDH) suite à un accroissement des prix de 39,1%, conjugué à une élévation des quantités importées de ces hydrocarbures, de l'ordre de 9,2%. Leurs importations, à fin novembre 2021 demeurent toutefois inférieures à celles affichées au cours de la même période en 2018 et en 2019, détaille l’Office.

En ce qui concerne les exportations, leur accroissement concerne l'ensemble des secteurs d'activité, essentiellement ceux des phosphates et de ses dérivés (51,9%), de l’automobile (12,8%) et de l’agriculture & agroalimentaire (10,2%). 

Par Safae Hadri
Le 31/12/2021 à 14h00