Banque mondiale: 250 millions de dollars pour soutenir la stratégie Génération Green

Tomates-cerises en grappes, cultivées sous serre. 

Tomates-cerises en grappes, cultivées sous serre.  . DR

Revue de presseKiosque360. 250 millions de dollars, c’est le financement accordé par la Banque mondiale pour un programme conçu en soutien à la stratégie Génération Green dont l’un des objectifs est de promouvoir des pratiques climato-intelligente au service d’une agriculture durable. Explications.

Le 16/12/2020 à 21h13

La Banque mondiale vient d’approuver un programme monté en soutien à la stratégie Génération Green, comme l'annonce Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce jeudi 17 décembre. Avec une enveloppe de 250 millions de dollars allouée au titre d’une opération conjointe avec l’Agence française de développement (AFD), ledit plan a été conçu pour promouvoir la productivité agricole, la résilience climatique et l’inclusion économique des jeunes dans les zones rurales.

Autres objectifs? Rentabiliser les activités agricoles génératrices de revenus et promouvoir les pratiques climato-intelligentes au service d’une agriculture durable, permettant ainsi de favoriser «l’abandon des pratiques agricoles gourmandes en ressources au profit d’une agriculture de précision», explique Maria Claudia Panchon, spécialiste senior du développement numérique et co-cheffe d’équipe du projet.

Prévus également dans ce plan, le financement de programmes de création d’entreprises et de formation à destination des ruraux -notamment les jeunes et les femmes- ainsi que la suppression des freins réglementaires et financiers à la création d’emplois, afin d’attirer les investissements privés dans le secteur agroalimentaire.

Le programme, axé sur les résultats de Génération Green du Maroc, a ainsi une série d’objectifs ambitieux, comptant promouvoir la culture de l’entrepreneuriat tout en outillant et en formant les jeunes ruraux à des pratiques et technologies durables et modernes, comme le souligne le quotidien, ajoutant que c’est une manière d’engager une transition vers une agriculture durable, secouée par le changement climatique dont les conséquences sont parfois graves, comme les sécheresses.

Par Fayçal Ismaili
Le 16/12/2020 à 21h13