Banques centrales: signature de deux conventions de coopération entre le Maroc et la Tunisie

Cérémonie de signature des deux conventions de partenariat

Cérémonie de signature des deux conventions de partenariat . DR

Deux conventions de coopération entre les deux instituts d’émission ont été signées, vendredi, à Tunis, entre le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane El Abassi et le gouverneur de Bank Al-Maghrib (Maroc) Abdellatif Jouahri, indique un communiqué publié, lundi, par la BCT.

Le 19/11/2018 à 11h35

Conclue, en marge de la quatrième édition de la Conférence internationale des Banques centrales méditerranéennes, tenue le 16 novembre 2018, à Tunis, la première convention est relative à la formalisation de la coopération générale entre les deux institutions dans un cadre conventionnel permettant de servir les futures actions de coopération. Elle porte, ainsi, sur les activités de collaboration notamment en matière d’échange d‘informations, de connaissances et d’expertises.

La deuxième convention porte sur la coopération en matière de contrôle bancaire et d‘échange d’informations. Elle a pour objet d’organiser et de mettre en œuvre des actions de coopération entre les deux autorités, notamment dans les domaines de surveillance des établissements transfrontaliers, de contrôle sur place, de traitement des difficultés et de résolution bancaire, de surveillance des établissements assujettis, d’échange d’expériences en matière de supervision et de réglementation bancaire.

Rappelons que les participants à la quatrième édition de la Conférence internationale des Banques centrales méditerranéennes, marquée par la présence des représentants des banques centrales de huit pays de la méditerranée occidentale, ont examiné, à Tunis, les meilleures approches afin de favoriser le développement économique.

Les représentants de Banques centrales, des experts d'organisations internationales et des universitaires ont également évoqué, à cette occasion, le rôle des Banques centrales de la région méditerranéenne dans la stabilité macroéconomique et financière ainsi que la croissance économique.

Par Ayoub Khattabi
Le 19/11/2018 à 11h35