Bourse: un jeudi noir pour les places boursières mondiales

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Revue de presseKiosque360. Les marchés européens et américains ont enregistré des pertes assez conséquentes lors de la journée du 30 juillet. Les détails.

Le 30/07/2020 à 22h26

Les marchés européens ont fini en forte baisse jeudi, accusant le coup devant les résultats d'entreprises et des indicateurs économiques plus mauvais qu'attendus, rapporte capital.fr dans l’une de ses publications datant du 30 juillet.

On apprend ainsi que toutes les places européennes ont chuté, à commencer par Francfort avec une perte de 3,45%. Milan (-3,28%), Madrid (-2,91%), Londres (-2,31%) et Paris (-2,13%) ont suivi des trajectoires similaires. Aux Etats-Unis, la situation était presque similaire. Selon Lara Nguyen, experte en investissements financiers au sein de Milleis Banque, citée par le journal, les marchés ont subi une prise de conscience de la situation économique, un retour à la réalité. A ces mauvais chiffres s'est ajouté un tweet du président américain Donald Trump, évoquant pour la première fois l'hypothèse d'un report de l'élection présidentielle de novembre, mettant en avant sans la moindre preuve des risques de fraude liés à l'épidémie de Covid-19, souligne lepoint.fr.

Le journal indique aussi que sur le plan des valeurs, l'automobile a vécu une journée noire et souligne qu’en France, Renault s'est effondré de 9,26% à 21,77 euros après la publication de la perte nette la plus lourde de son histoire, à 7,3 milliards d'euros, plombé par son partenaire japonais Nissan et la crise sanitaire. Il est à noter que les valeurs automobiles ont évolué en baisse en Allemagne, avec Daimler (-3,25% à 38,60 euros), BMW (-3,65% à 56,16 euros) ou Continental (-3,83% à 85,98 euros).

Le secteur bancaire européen a également souffert, notamment en France où Société générale a cédé 5,07% à 13,17 euros. De son côté, capital.fr souligne que la banque britannique Lloyds Banking Group (-7,62% à 26,21 pence) est tombée dans le rouge au premier semestre et s'inquiète des perspectives économiques et du risque d'impayés du fait de la crise. Et en Espagne, on note que Banco Santander a encore reculé de 5,74% à 1,89 euro au lendemain de la publication d'une perte nette de 11,13 milliards d'euros.

Dans le secteur pétrolier, on apprend que la compagnie pétrolière cotée à Londres, Royal Dutch Shell, a annoncé une perte nette de 18,1 milliards de dollars au deuxième trimestre en raison de dépréciations d'actifs reflétant la déprime du marché. Pour sa part, Total, en France a reculé de 1,60% à 31,93 euros, tandis que les prix du pétrole ont reflué jusqu'à 5% au cours de la journée, conclut capital.fr.

Par Ismail Benbaba
Le 30/07/2020 à 22h26