Boycott: la classe moyenne fortement impliquée

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Revue de presseKiosque360. La classe moyenne répond à l'appel au boycott, notamment respecté par les jeunes et les femmes.

Le 23/05/2018 à 23h41

La jeunesse marocaine est, en général, au fait de la campagne de boycott. Dans son édition du 24 mai, L’Economiste, qui se base sur une enquête de Sunergia, rapporte que 9 jeunes sur dix sont au courant de cet appel. Parmi les plus jeunes d'entre eux, deux tiers appliquent le boycott, respecté par la moitié de leurs aînés. Sur les 93% des jeunes de 15 à 24 ans qui sont au courant du mouvement, 69% appliquent le «mot d’ordre» précise L’Economiste qui affirme qu'«il sera de plus en plus difficile de manquer d’attention aux clients».

Le journal remarque d'ailleurs que le taux d’information du public est devenu de plus en plus important. Seules des personnes de plus de 60 ans, peu nombreuses d'ailleurs, disent ne pas avoir entendu parler de l’appel au boycott.Les femmes, notamment, suivent fortement le mouvement. Elles sont même plus actives que les hommes.

Ainsi, avance L’Economiste, cette histoire de boycott est «massivement l’affaire des couches moyennes qui ont le plus de difficultés, du fait de l’absence de croissance et de la dégradation des emplois». La classe moyenne s’est fortement développée depuis une vingtaine d’années et bénécifie de salaires allant de 6.000 à 12.000 dirhams par mois, tout en justifiant de niveaux scolaires très différents, allant du primaire au niveau supérieur... Cette catégorie comprend des fonctionnaires de l’échelle 5 à 9, les sous-officiers, les commerçants et cadres moyens, les artisans, les employés supérieurs, les professeurs du primaire et du secondaire.

Par Rachid Al Arbi
Le 23/05/2018 à 23h41