Budget: pour de nouvelles sources de financement

Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Economie et des Finances

Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Economie et des Finances . DR

Revue de presseKiosque360. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des finances, a mis l’accent sur la nécessité d’innover et d’imaginer de nouvelles sources de financement.

Le 22/09/2019 à 18h53

La gestion de la rareté des ressources financières a été au cœur des travaux du 13ème colloque international sur les finances publiques, annonce le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 23 septembre.

Intervenant sur le sujet, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie et des finances, a mis l’accent sur la nécessité d’innover et d’imaginer de nouvelles sources de financement. «Gérer la rareté reviendrait ainsi à trouver la meilleure répartition des ressources actuelles entre l’échelon national et l’échelon local. La répartition optimale entre le national et le local améliorerait l’efficacité de l’action locale et répondrait mieux aux préoccupations de développement global du pays», a-t-il souligné.

Le ministre de l’Economie et des finances a insisté, par ailleurs, sur le fait de disposer d’un modèle à la hauteur du défi du moment. Un dispositif qui, selon, lui, libère les énergies des territoires. En décrivant les spécificités de ce modèle, Mohamed Benchaâboun a misé sur sa légèreté, sa souplesse et sa capacité à s’adapter au rythme des changements imposés par le monde. Noureddine Bensouda a souligné, pour sa part, la nécessité de réduire les inégalités sociales et spatiales. Une priorité pour entamer une nouvelle étape du modèle de développement. Le trésorier général du Royaume a ainsi énuméré les leviers les plus efficaces pour assurer cette transition. Citons, en l’occurrence, la bonne mise en œuvre de la régionalisation avancée et de la déconcentration administrative. Une nécessité qui favoriserait une meilleure rationalisation de l’organisation territoriale. A cela s’ajoute également la bonne gouvernance des finances locales pour des services publics de proximité et de qualité.

Du côté français, Hèlène Le Gal, ambassadrice de France à Rabat, a indiqué que la mondialisation était perçue comme un accélérateur d’inégalités sociales, générationnelles, de genre ou territoriales. Elle a, dans ce sens, mis l’accent sur l’importance de la question des finances locales qui, en plus de financer les biens publics locaux, peuvent contribuer à corriger les disparités territoriales. «Ce terme de réduction des inégalités territoriales se pose autant mais de manière différente au Maroc et en France», assure-t-elle. Et de préciser que «refermer la fracture territoriale et bâtir la cohésion des territoires est un défi qui est le nôtre».

Par Fayçal Ismaili
Le 22/09/2019 à 18h53