Campagne céréalière: l'espoir renaît

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Revue de presseKiosque360. Les indicateurs de la campagne céréalière tournent au vert. Plus de quatre millions d’hectares ont été semés à fin novembre. Le secteur irrigué s’accapare 10% des superficies emblavées.

Le 18/01/2021 à 21h56

Les pluies de la dernière décade du mois de novembre ont encouragé les agriculteurs à rattraper le retard pris dans la réalisation des emblavements, constate L’Économiste dans son édition du jour. Il relève que les superficies semées en céréales se sont établies à 4,10 millions d’hectares, dont pas moins des trois quarts ont été réalisées en un temps record, soit un mois. Dans ce contexte, le blé tendre, céréale la plus consommée, occupe 44% des surfaces. Il est suivi de l’orge (34%) et du blé dur (22%).

Aujourd'hui, on se remet à rêver en affirmant que le périmètre irrigué pourrait sécuriser la moitié, voire plus, des 75 millions de quintaux retenus comme hypothèse de la loi de Finances 2021, sachant que la réserve des barrages est sur un trend haussier avec une bonne perspective de renflouement par le réservoir des neiges.

Le journal assure que les dernières pluies ont permis de résorber quelque peu le déficit pluviométrique avec un cumul moyen de 180,6 mm, en hausse de 5% par rapport à la moyenne des 30 dernières années (172,2 mm) et de 50% par rapport à la campagne précédente (120,3 mm) à la même date.

Idem pour la réserve des barrages à usage agricole. Le taux de remplissage des barrages atteint actuellement 99% au Loukkos, 62% au Gharb, 36% au Moulouya, 32% dans le Souss-Massa, 28% au Haouz, 21% au Tadla et à Ouarzazate, 17% à Tafilalet et 13% dans les Doukkala.

Les dernières pluies ont, selon le quotidien, dynamisé les ventes des intrants agricoles, notamment les semences et les engrais de fond. Elles ont aussi été favorables au tallage des semis précoces des céréales et ont surtout eu un impact positif sur l’évolution de la campagne agricole à travers l’amélioration du couvert végétal des parcours et celle de l’arboriculture fruitière, notamment dans le développement du calibrage des fruits. 

L'Économiste précise que le déficit hydrique notable et la répartition spatiotemporelle inadéquate au début de la campagne agricole 2020/2021, en particulier de septembre à la 2ème décade de novembre 2020, a retardé le semis des cultures d’automne et impacté négativement l’état des parcours.

Par Rachid Al Arbi
Le 18/01/2021 à 21h56