Casablanca Finance City: une arme de séduction massive

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Revue de presseKiosque360. Plus de 120 entreprises ont déjà requis le statut CFC. Et beaucoup d’autres enseignes de renom se bousculent encore au portillon.

Le 17/04/2017 à 01h45

La place financière casablancaise a déjà recruté plus de 120 entreprises. Plusieurs géants mondiaux y ont installé leurs QG régionaux, note L’Economiste dans sa publication du lundi 17 avril, faisant remarquer que plus de sept ans après son lancement officiel, Casablanca Finance City n’a toujours pas d’existence physique proprement dite. C’est une performance louable pour CFC qui a réussi à réunir un écosystème non négligeable d’entreprises de renom. Parmi elles, on note Essilor, Ford Motor Company, Continental Tyre, Marubeni...

Il s’agit des sociétés non financières, dont la plupart sont déjà installées à Casablanca et n’attendent plus que le moment opportun pour déménager, une fois que l’offre immobilière de CFC sera livrée dans le quartier Casa Anfa. Les premières livraisons du volet immobilier de Casablanca Finance City sont prévues pour la fin d’année. Il y a aussi le lot des sociétés qui exercent des métiers de la banque et de l’assurance comme BNP Paribas, BOA, Bank Of China, Mamda Re, et celles qui exercent également dans le conseil juridique et la stratégie comme Coface, Valyans, BCG etc.

Il y a de même des sociétés de gestion comme Africa 50, Onyx. Le journal fait aussi remarquer que les entreprises marocaines à vocation africaine complètent la liste, et souligne que CFC est parvenue à ce résultat grâce son offre très complète. D’abord, il y a le cadre institutionnel et réglementaire adéquat accompagné d’un régime fiscal avantageux. Par ailleurs, il y a la formation et le Centre international marocain d’arbitrage dont CFC s’est dotée.

Et ce n’est pas tout. Pour bien huiler la stratégie, le Maroc se prépare également à aller vers un régime de change plus flexible, même si, comme le souligne le journal, dans le cadre de CFC, le contrôle des changes ne s’applique pas aux entreprises labellisées. Ces dernières sont, en effet, libres de gérer leurs avoirs en devises de source étrangère et de bénéficier de la suppression des conditions sur l’investissement à l’étranger pour le Private Equity.

Par Ismail Benbaba
Le 17/04/2017 à 01h45