Chocolats: un marché au top pendant les fêtes

DR

Revue de presseKiosque360. Au Maroc, les ventes de cette délicieuse friandise qu'est le chocolat explosent les compteurs en fin d’année, au point que la demande supplante l'offre. Etat des lieux d'un secteur très gourmand.

Le 31/12/2015 à 01h53

Le chocolat ne connait pas la crise. Encore moins en temps de fêtes! D'après Aujourd'hui le Maroc (ALM), dans son édition du 31 décembre, les ventes entre novembre et janvier représentent 80% du chiffre d'affaires des chocolatiers. Il s'agit effectivement d'une période intense, la haute saison des friandises en somme, qui oblige les professionnels à se plier en quatre. Certaines usines allant jusqu'à travailler jour et nuit en tournant avec 3 équipes de huit heures par jour pour arriver à satisfaire les commandes.

Si, dans le royaume, le marché du chocolat est en plein essor, la demande, qui n'a de cesse de grandir, pourrait bientôt supplanter l'offre. C'est déjà le cas, en réalité, puisqu'à la première occasion, “le marché se retrouve saturé. “Pendant les périodes de fêtes, nos stocks s'évaporent et nous avons du mal à satisfaire les pics de demandes émises à la dernière minute”, a déclaré un professionnel du secteur à ALM. Sans compter que le chocolat, notamment issu des productions artisanales, ne dispose pas d'une longue durée de vie. Son conditionnement est donc difficile et il n'est pas possible de le garder en grand stock du fait de sa fragilité.

Du côté des études de marché, si, en Europe, la consommation du chocolat est associée aux grands froids ou à une déprime passagère, il en est tout autrement au Maroc. Ici, il semblerait que ce soit d'abord le pouvoir d'achat qui prime. Autrement dit, si l'on parvient à boucler ses fins de mois, on se paye un petit chocolat; sinon, on fait l'impasse sur ce plaisir. Les entreprises appliquent cette logique à la lettre: lorsqu'elles réalisent un chiffre d'affaires ou des bénéfices jugés corrects, elles offrent du chocolat au personnel, certaines commandes pouvant atteindre 1 million de dirhams. Un investissement de taille. Actuellement, le marché est évalué à environ 700 millions de dirhams, alors que le chocolat au kilo enregistre 20 millions de dirhams.

Par Fayçal Ismaili
Le 31/12/2015 à 01h53