Ciment: le peu de pluie booste les ventes

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Revue de presseKiosque360. Bon comportement des ventes de ciment en février. C'est mieux qu'à la même période de l'an dernier. De quoi s'interroger sur les raisons de cette hausse ainsi que sur la perspective de répercussions de la crise en Ukraine. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Inscriptions ECO.

Le 07/03/2022 à 22h09

Enfin une bonne nouvelle. Dans un contexte pour le moins difficile, les ventes de ciment sont en hausse. Dans son édition du 8 mars, Les Inspirations ECO rapporte que les livraisons de ciment ont atteint en février 1,111 million de tonnes (MT) contre 1,079 MT pour la même période en 2021, soit +2,91%. "En cumul, les livraisons ont atteint 2,239 MT contre 2,116 MT à fin février 2021, soit une hausse de 5,81%", poursuit le quotidien. Il attribue cette hausse à "la sécheresse" qui fait que "les chantiers ne s’arrêtent pas comme c'était le cas l’année dernière durant la période" même si le marché est sur un "trend normal".

Cela dit, le contexte marqué par la crise en Ukraine avec les effets qui en découlent sur les cours des intrants impacterait l'activité des cimentiers dont les cours en bourse sont en baisse, selon le journal, avec un mouvement vendeur observé sur leurs actions. La hausse du coût des intrants, notamment du baril de Brent qui atteint des sommets conduira-t-elle, les cimentiers à répercuter cette hausse des prix sur le consommateur final?

Les Inscriptions ECO assure que "les promoteurs immobiliers se plaignent depuis un certain temps de la hausse des prix des matériaux de construction" eux qui évoluent dans un secteur qui peine en ce début d’année. Mais pour le moment, ils écartent toute répercussion puisqu'il n'y a pour l’instant, pas d’impact sur les produits. "Actuellement, tout le monde essaie de résister et de voir comment les choses vont se passer. Cela étant, il y a des produits comme l’acier, l’aluminium... qui ont été affectés, mais pas le reste. On arrive encore à maîtriser les choses, en espérant que la situation s’améliore rapidement et que cette guerre s’arrête", observent-ils.

Par ailleurs, le quotidien relève que le secteur immobilier continue à produire sans pour autant tout écouler. L’indice des prix des actifs immobiliers du 4e trimestre 2021, sur lequel se base le journal, laisse entrevoir une hausse de 32,8% du nombre de transactions en 2021, et ce en dépit de la crise. "De son côté, le prix de l’immobilier est sur une tendance baissière (-6% en 2021), mais celle-ci varie en fonction des villes.

Par Rachid Al Arbi
Le 07/03/2022 à 22h09